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USA : la fin du Titre 42 ne garantit pas un avenir meilleur aux immigrés – Actualités

USA : la fin du Titre 42 ne garantit pas un avenir meilleur aux immigrés – Actualités

2023-05-12 08:00:03

Les États-Unis ont abrogé, jeudi soir (11), à 23h59 (heure locale ; 00h59 le vendredi, à Brasilia), le titre 42, une mesure sanitaire instituée par l’ancien président Donald Trump, lors de la pandémie de Covid-19. , qui permettait l’expulsion immédiate des immigrés irréguliers du territoire américain, sans qu’ils aient la possibilité de demander l’asile dans le pays. Ces derniers jours, des milliers d’étrangers de pays comme le Mexique et le Nicaragua ont commencé à se diriger vers les frontières, espérant obtenir le droit d’asile et vivre le rêve américain tant attendu. Mais on ne sait pas dans quelle mesure ces personnes peuvent réellement envisager un avenir meilleur à partir de maintenant.

Quelques heures avant le renversement du titre 42, les États-Unis ont prévenu qu’ils continueraient d’expulser les immigrés qui tentent d’entrer dans le pays sans recourir aux “voies légales”. Cependant, les étrangers qui ont demandé l’asile à la frontière et qui ont correctement suivi tous les protocoles déclarent être traités comme des “meurtriers”, ce qui est illégal. “La politique détermine que seuls les contrevenants, qui tentent d’entrer subrepticement dans le pays, continueront d’être interdits et emprisonnés”, déclare le professeur de relations internationales James Onnig, de Facamp (Faculdades de Campinas). La crainte est que ce type de situation continue de se produire, même avec la fin de la mesure sanitaire.

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Au réseau d’information AFP, Carlos Reyes, un Vénézuélien de 32 ans, et son ami d’enfance Carlos Villafranca, ont raconté avoir réussi à traverser le Rio Grande, à El Paso, au Texas, avec des centaines d’autres immigrés. Tout semblait bien se passer, jusqu’à ce que des agents des frontières s’approchent de lui et, après les avoir menottés, les emmènent dans un refuge à El Paso, au Texas. Les garçons étaient contents parce qu’ils croyaient que leur demande d’asile serait accordée, mais ils se sont vite retrouvés dans des conditions déplorables.

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“C’est horrible là-dedans ! Cinq jours de prison !”, a déclaré Villafranca lors d’une conversation avec des journalistes de l’AFP à Ciudad Juárez, d’où il est revenu expulsé avec son ami et 400 autres personnes tôt mercredi (10). “Regardez, voici les marques des menottes qu’ils m’ont mises.”

Bien que déçus, les deux amis vénézuéliens affirment qu’ils ne vont pas baisser les bras. Ils ont accepté d’être patients et d’essayer de prendre rendez-vous pour demander l’asile aux États-Unis via CBP One, une application mobile créée à cet effet.

immigrés trompés

Le titre 42, qui était en vigueur aux États-Unis jusqu’à jeudi soir, remonte à une loi de 1944 connue sous le nom de Public Health Service Act, qui donnait aux autorités sanitaires américaines le droit d’appliquer des mesures d’urgence pour prévenir la propagation de maladies. En mars 2020, lorsque l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le Covid-19 comme une pandémie, le président Trump de l’époque a invoqué le statut avec l’intention déclarée d’empêcher la maladie de se propager à travers le pays.

Avec la révocation du titre 42, les immigrants ont été trompés en leur faisant croire qu’il serait facile d’obtenir l’asile aux États-Unis. Un rapport de l’AFP révèle que le bouche à oreille et les médias sociaux ont assuré que le processus était simple et que les agents frontaliers n’ont même pas posé de questions.

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“Oui, c’est possible. Je me suis rendu à la porte 40 avec ma famille et ils ont tous été libérés (…) Ils ne posent pas de questions”, a garanti un internaute d’un groupe Facebook. L’AFP a trouvé des dizaines de messages similaires.

À partir de ce vendredi (12), les États-Unis reprendront le titre 8, la politique migratoire qui prévalait dans le pays avant la crise sanitaire. “Mais, contrairement à ce que beaucoup pensent, les frontières ne resteront ouvertes à personne et les procédures de demande d’asile ne seront pas moins rigoureuses”, déclare Júlio da Silveira Moreira, professeur à l’Université fédérale d’intégration latino-américaine et auteur d’un livre. violence contre les migrants pas le Mexique.

En vertu du titre 42, les agents frontaliers ont ignoré les longues étapes qui sont normalement nécessaires pour traiter les immigrants, y compris la procédure qui admet un étranger pour demander l’asile. Depuis ce vendredi, avec le titre 8 en vigueur, la loi détermine qu’il y a un délai plus long pour traiter les immigrants, ce qui leur permet de demander une protection dans le pays. L’immigrant peut ou non rester aux États-Unis jusqu’à ce que la demande soit traitée. Tout dépendra du cas individuel.

Lorsqu’un immigrant arrive sur le territoire américain, les autorités frontalières mènent des entretiens d’éligibilité, au cours desquels elles évaluent s’il existe un risque qu’il soit persécuté ou torturé s’il retourne dans son pays d’origine. Si le risque existe, une procédure d’immigration est engagée et il doit comparaître devant un juge.

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L’étranger peut soit rester aux États-Unis, soit être envoyé au Mexique, en raison de la politique connue sous le nom de “Rester au Mexique”, pour attendre une audience au tribunal. S’ils considèrent qu’il n’y a pas de danger, il est expulsé par une « expulsion accélérée ». Le titre 8 stipule également que ceux qui sont expulsés pour avoir tenté d’entrer illégalement dans le pays se voient interdire d’entrer sur le territoire américain pendant cinq ans.

Au titre 8 s’ajoutent également les mesures imposées par Biden pour tenter de faire face à la crise migratoire, jugées par les experts comme insuffisantes et malavisées. Parmi elles, l’application mobile CBP One, évoquée au début du rapport, qui sera utilisée par les Vénézuéliens Carlos Reyes et Carlos Villafranca pour demander l’asile. L’outil permet aux migrants du centre ou du nord du Mexique de planifier une heure et un lieu pour se présenter à un point d’entrée. Biden prévoit également des quotas pour les immigrants – il y a quelques mois, les États-Unis ont autorisé l’entrée mensuelle de 30 000 immigrants de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela – et garantit qu’il «simplifie» les processus d’autorisation d’immigration familiale pour les Cubains et les Haïtiens et qu’il les étendre aux citoyens du Salvador, du Guatemala, du Honduras et de la Colombie.



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