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une source à feuilleter – Corriere.it

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De GIULIA ZIINO

En kiosque le dimanche 5 mars avec le supplément, à la veille du Salon du livre jeunesse, le spécial dédié aux enfants : conseils, contes. Samedi 4 la présentation à Bologne

Deux enfants se tenant la main : fuient-ils quelque chose ? Cherchent-ils un logement ? Peut être. Il y a déjà une histoire en couverture de Beatrice Alemagna qui ouvre le nouveau numéro, le quatrième, de «la Lecture des filles et des garçons». L’amitié, l’aventure et ce petit escargot qui est là pour nous dire, peut-être, qu’il ne pleut plus, que la forêt est moins noire et que le printemps est arrivé. Il ne faut pas grand-chose pour commencer à raconter et les éléments de l’histoire ne changent pas au fil des ans, mais l’univers de la “petite” édition, oui, n’est en aucun cas statique et, comme les enfants, grandit vite.


En chiffres : en 2022 en Italie – ce sont des données que l’IEA, l’association italienne des éditeurs, apportera dans quelques jours à la Foire du livre jeunesse de Bologne – le marché des livres pour enfants et adolescents s’élevait à 268,4 millions d’euros. Si on y ajoute aussi les BD qui leur sont dédiées, les millions s’élèvent à 283 : c’est 18% de ce qu’on a dépensé en un an dans les librairies (physiques et en ligne, petites et grandes). En termes d’exemplaires, 23 millions de livres sont vendus, soit plus d’un sur cinq. Une réalité qui demande attention, et pas seulement pour les chiffres : aujourd’hui la production littéraire pour les tout petits (et pour les jeunes adultes) pose des questions toujours plus complexes (les préoccupations les plus récentes Les livres de Roald Dahl “édités” par l’éditeur anglais Puffin, mais la nouvelle nous emmène aussi dans de nombreux États américains où sont placés des livres traitant de sujets sensibles banni des bibliothèques scolaires et les bibliothécaires insoumis risquent la prison), racontent des histoires toujours plus proches de réalités difficiles, abordent de nouveaux sujets et atteignent des niveaux tant dans les textes que dans les illustrations qui ne sont pas du tout “petites”.

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C’est pourquoi, pour la quatrième fois, « la Lettura » a choisi de raconter cet univers, de confronter des histoires, des titres, des auteurs et de l’explorer avec un regard particulier, créé en collaboration avec Livre sur un arbre de Pierdomenico Baccalario, qui sortira cette fois en kiosque le 5 mars, sans surprise à la veille de Salon du livre pour enfants prévu à Bologne du 6 au 9 mars, une réalité (qui franchit cette année le cap des soixante éditions) que quiconque veut comprendre ce monde ne peut ignorer. Découvrez-le, surveillez-le, et même savourez-le : à Bologne, écrit Beatrice Masini dans l’éditorial qui ouvre la “Letturina”, “on va chercher le lieu – l’histoire, le livre – dans lequel se sentir plus heureux”.

Ici, « la lecture des filles et des garçons » se veut un voyage d’exploration (dans l’art, dans l’histoire, dans les endroits du monde où, aujourd’hui, il est plus difficile d’affronter la réalité : les pays en guerre, la Turquie brisée par le tremblement de terre, histoires que nous ont racontées ceux qui les vivent au quotidien). Mais aussi guide, un outil utile pour ceux qui — parents, enseignants, éducateurs — se retrouvent à naviguer dans la mer des histoires à la recherche de conseils : dans le spécial ils trouveront certainement des titres et de nombreux nouveaux éditoriaux, mais aussi des suggestions, des cartes, différents points de vue à lire, étudier, re-proposer et inverser avec les enfants et les jeunes, pour démonter et remonter la réalité et les récits (et une page centrale, La forêt d’histoires explique exactement comment naissent les histoires : qui les “trouve”, qui les traduit en livres, chaque rôle incarné par un animal de la forêt).

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Pour l’orientation, dans ce numéro de mars (d’autres à venir : en été, en septembre, à Noël) ainsi que les fils rouges de l’actualité et du Salon du livre jeunesse de Bologne (et son attention historique au monde de l’illustration, par exemple dans l’hommage de trente artistes à Italo Calvino, l’année du centenaire de sa naissance) nous nous sommes inspirés de l’air de la saison, du printemps. Temps de renaissance et de floraison, nous sommes allés le chercher dans les grands chefs-d’œuvre de l’art (Botticelli, mais aussi Pâques racontée par les stations d’un chemin de croix d’un auteur imaginaire), dans le poème (avec un concours de haïku entre poètes en chair et en os et intelligences artificielles), aussi dans la cuisine (qui se souvient des Quatre Saisons ? et sont vraiment des rouleaux chinois ?), au cinéma, dans la musique d’hier et d’aujourd’hui. Puis, puisqu’on parle d’histoires, on a joué avec la forme narrative, de différentes manières. L’un est ce qui relie les cinq nouvelles finales, de genre différent mais liées dans un relais d’auteur. Un jeu, un parmi tant d’autres, que nous offre la fiction, et auquel on peut jouer de zéro à cent ans.

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La présentation à Bologne le samedi 4

Samedi 4, à 16h30, à la librairie Ambasciatori de Bologne, le nouveau numéro de “La Lettura delle bambini” est présenté, avec Antonio Troiano, Cristina Taglietti, Beatrice Alemagna et Pierdomenico Baccalario

Le nombre

Le nouveau numéro de « la lecture des filles et des garçons », le numéro spécial de
«la Lettura» dédiée aux jeunes, sera le samedi 4 mars en avant-première de l’application «la Lettura» et le dimanche 5 en kiosque avec «Corriere» et «la Lettura»

1 mars 2023 (changement 1 mars 2023 | 21:16)

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