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Une nouvelle recherche révèle que les cellules immunitaires sont vitales pour lutter contre plusieurs maladies_Xinhua

SYDNEY, 18 août (Xinhua) — Une équipe de recherche internationale, dont des australiennes, a découvert un nouveau groupe de cellules immunitaires qui, selon elle, sont essentielles pour aider l’organisme à lutter contre les infections graves et le cancer.

Leurs découvertes, publiées jeudi dans la revue Nature, pourraient expliquer pourquoi l’immunothérapie échoue chez certaines personnes et pourraient conduire au développement de nouvelles thérapies plus efficaces contre le cancer et les virus tels que l’hépatite et le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).

L’immunologiste moléculaire, le professeur Axel Kallies, du Peter Doherty Institute for Infection and Immunity de l’Université de Melbourne en Australie, a déclaré que ces maladies potentiellement mortelles peuvent provoquer un “épuisement immunitaire” qui affecte une population de cellules immunitaires appelées cellules T cytotoxiques.

Dans des études précédentes, son équipe avait montré que certains types de lymphocytes T étaient capables de survivre à leurs rencontres avec les maladies.

La dernière étude, réalisée en collaboration avec des scientifiques de l’Université technique de Munich (TUM) en Allemagne, a identifié la population de cellules T résistantes qui aide à maintenir les réponses à long terme du corps.

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“Ces cellules sont comme la fontaine de jouvence pour l’immunité des cellules T, permettant aux cellules T épuisées de s’auto-renouveler et de rester fonctionnelles”, a déclaré le premier auteur de la recherche, le Dr Lorenz Kretschmer, de TUM.

Les chercheurs ont proposé que ce nouveau sous-ensemble de cellules soit appelé cellules T épuisées de type souche.

L’équipe a également identifié la molécule clé qui permet à ces cellules de prospérer.

“Nous avons découvert un facteur de transcription spécifique, appelé Myb, qui contrôle le développement et la fonction de ces cellules”, a déclaré Kallies.

“Sans ce facteur, cette population de cellules ne se forme pas et les cellules T répondant à l’infection chronique ne peuvent pas être maintenues”, a-t-il déclaré. “En gros, sans ce facteur de transcription, l’immunothérapie échoue.”

Les chercheurs travaillent maintenant sur les moyens d’utiliser ces cellules résilientes dans le but de créer de meilleures thérapies.

“Actuellement, l’immunothérapie ne réussit que dans certains cancers et ne fonctionne que pour certains patients”, a déclaré Kallies.

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“Nous espérons que nos connaissances sur les mécanismes de revigoration des lymphocytes T pourront conduire au développement d’immunothérapies mieux ciblées pour améliorer les résultats dans le contexte des infections virales et du cancer.”

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