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Une étude caractérise les symptômes du long COVID-19 chez les patients COVID-19 hospitalisés et non hospitalisés

Une étude caractérise les symptômes du long COVID-19 chez les patients COVID-19 hospitalisés et non hospitalisés

Dans un article publié dans la revue Médecine numériqueles scientifiques ont fourni un aperçu détaillé des symptômes à long terme ressentis par les patients atteints de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) après une primo-infection initiale par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2).

Étude: Profils internationaux des séquelles post-aiguës des patients COVID-19 dérivés des dossiers de santé électroniques. Crédit d’image : PopTika/Shutterstock

Arrière plan

Il a été constaté qu’une proportion considérable de patients atteints de COVID-19 présentaient une gamme de symptômes même après la résolution de l’infection initiale par le SRAS-CoV-2. Cette condition est communément appelée long-COVID. Les symptômes les plus courants de la COVID-19 sont la fatigue, les difficultés respiratoires, la douleur, le manque de concentration et la dépression. Même les patients présentant une infection initiale légère peuvent présenter des symptômes de COVID-19 pendant des semaines, voire des mois.

Malgré une prévalence élevée de long-COVID, il n’y a pas suffisamment d’informations disponibles sur la variété des symptômes qui peuvent découler d’une infection primaire par le SRAS-CoV-2. Une compréhension approfondie des symptômes du long COVID est particulièrement nécessaire pour informer les autorités de santé publique, les professionnels de la santé et les patients sur le risque de conséquences post-infection durables.

Dans l’étude actuelle, les scientifiques ont évalué le risque et la prévalence des symptômes du long COVID chez les patients hospitalisés et non hospitalisés atteints de COVID-19 dans des contextes multinationaux.

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Étudier le design

L’analyse de l’étude a été menée sur les données des dossiers de santé électroniques recueillies auprès de 277 hôpitaux internationaux. La population étudiée comprenait 414 602 patients COVID-19 et 2,3 millions de patients témoins sans COVID-19. Les cas hospitalisés (hospitalisés) et ambulatoires (non hospitalisés) ont été pris en compte pour l’analyse.

Plus de 221 millions de codes de diagnostic ont été inclus pour identifier les nouvelles conditions qui prévalaient chez les patients COVID-19 pendant la période post-infection. Une période d’infection aiguë a été définie comme dans les 29 jours suivant le début de l’infection. Une période post-aiguë de stade intermédiaire a été définie comme 30 à 89 jours après l’infection initiale. Une période post-aiguë tardive a été définie comme plus de 90 jours après l’infection initiale.

Population étudiée

Au total, 75 232 patients hospitalisés et 339 370 patients COVID-19 non hospitalisés ont été inclus dans l’analyse. De même, le nombre de participants témoins hospitalisés et ambulatoires était de 505 055 et 1 825 473, respectivement.

Prévalence de base des problèmes de santé

Cas d’hospitalisation

Une prévalence de base plus élevée de diabète, d’obésité, de maladie rénale chronique, de maladie cardio-pulmonaire et de maladie gastro-œsophagienne a été observée chez les patients hospitalisés COVID-19 par rapport aux patients témoins hospitalisés.

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Au cours de l’infection aiguë, les patients hospitalisés COVID-19 présentaient l’incidence la plus élevée de pneumonie, de détresse respiratoire, d’insuffisance rénale aiguë, d’hypertension, de malaise et de fatigue. Par rapport aux témoins hospitalisés, les patients hospitalisés COVID-19 présentaient une incidence plus élevée de pneumonie virale, d’anomalies respiratoires, de malaise, de fatigue, d’insuffisance rénale aiguë et d’hypovolémie.

Cas ambulatoires

Une prévalence plus élevée de maladie gastro-œsophagienne, d’obésité et de dépression a été observée chez les patients COVID-19 non hospitalisés par rapport aux témoins non hospitalisés.

Au cours de l’infection aiguë, les patients COVID-19 non hospitalisés présentaient l’incidence la plus élevée de toux, d’infection virale, de détresse respiratoire, de fièvre et de pneumonie virale. Par rapport aux témoins non hospitalisés, les patients COVID-19 non hospitalisés présentaient une incidence plus élevée d’infection virale, de pneumonie virale, de toux, de détresse respiratoire, d’infections aiguës des voies respiratoires supérieures, de fièvre, de malaise et de fatigue.

Symptômes de COVID-19 chez les patients hospitalisés COVID-19

Un risque significativement plus élevé d’insuffisance cardiaque, de pneumonie, de détresse respiratoire, de toux, de malaise, de fatigue et de dysfonctionnement cognitif a été observé chez les patients COVID-19 hospitalisés au cours de la période post-aiguë à mi-parcours par rapport à celui des témoins hospitalisés.

Au cours de la phase post-aiguë tardive, les patients hospitalisés COVID-19 ont montré un risque accru d’angine de poitrine (douleur thoracique due à une maladie coronarienne).

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Symptômes de COVID-19 longs chez les patients COVID-19 non hospitalisés

Un risque significativement plus élevé d’embolie et d’infarctus pulmonaires, de pneumonie, d’embolie veineuse et de thrombose, de fibrillation auriculaire, d’hypertension, de diabète, de carence en vitamine D, de démence, d’amnésie, de malaise et de fatigue a été observé chez les patients COVID-19 non hospitalisés au milieu de l’année. stade de la période post-aiguë par rapport à celui des témoins non hospitalisés.

Au cours de la phase post-aiguë tardive, les patients COVID-19 non hospitalisés ont présenté un risque accru d’ulcères cutanés, de diabète, de carence en vitamine D, de démence, de détresse respiratoire, de perte de goût et d’odorat et de neuropathie inflammatoire.

Dans l’ensemble, une diminution progressive de l’incidence des affections cardiovasculaires et pulmonaires au fil du temps a été observée chez les patients hospitalisés atteints de COVID-19. En revanche, une induction de l’incidence des affections cardiovasculaires, digestives et métaboliques a été observée chez les patients COVID-19 non hospitalisés.

Importance de l’étude

L’étude compare l’incidence du long-COVID-19 parmi les patients COVID-19 hospitalisés et non hospitalisés à différents stades de l’infection post-aiguë. Comme l’ont mentionné les scientifiques, les résultats de l’étude pourraient aider à élaborer des directives d’évaluation et de gestion fondées sur des données probantes.

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