L’Association américaine pour la recherche sur le cancer (AACR) rapporte que les taux de cancer chez les personnes de moins de 50 ans ont augmenté depuis les années 1990.
Bien que les raisons précises de cette hausse ne soient pas claires, les chercheurs indiquent que 40 % des cancers sont liés à des facteurs de risque modifiables. Six domaines spécifiques sont étudiés concernant les jeunes.
Le premier facteur est une mauvaise alimentation. Le rapport souligne que les mauvaises habitudes alimentaires contribuent de manière significative au cancer dans cette tranche d’âge.
Les régimes alimentaires riches en sucre, en viande rouge et en aliments transformés, ainsi qu’une consommation insuffisante de fruits et de légumes frais, sont responsables de plus de 4,2 % des cancers. Ces choix alimentaires peuvent augmenter le risque de cancer du côlon et peut-être d’autres types de cancer, notamment de la prostate et du pancréas.
Les adolescents ont tendance à avoir une alimentation de mauvaise qualité, avec une consommation élevée de graisses et de glucides raffinés et une faible consommation de fibres. Des facteurs tels que l’insécurité alimentaire, les habitudes familiales, la commodité et l’accès limité à des options saines contribuent à ce problème.
Le deuxième facteur est l’obésité, qui représente 7,6 % de tous les cancers. Les taux d’obésité ont doublé à l’échelle mondiale entre 1990 et 2022, avec 16 % des adultes de 18 ans et plus classés comme obèses en 2022. Les stratégies de perte de poids, notamment la chirurgie et les médicaments, se sont avérées efficaces pour réduire les risques de cancer liés à l’obésité.
Le troisième facteur concerne les produits chimiques présents dans l’environnement. Il peut s’agir de polluants atmosphériques et aquatiques, ainsi que de substances nocives présentes dans les aliments, ce qui les rend difficiles à éviter. Les citadins, en particulier ceux issus de milieux socioéconomiques défavorisés, sont davantage exposés aux polluants atmosphériques liés au trafic, ce qui accroît leur risque de cancer du poumon.
Le quatrième facteur est l’utilisation d’antibiotiques. Le rapport indique que l’utilisation prolongée de ces médicaments, qui traitent les infections bactériennes, peut augmenter le risque de cancer. Des études indiquent que les personnes de moins de 50 ans qui prennent des antibiotiques ont 1,5 fois plus de risques de développer un cancer de l’intestin que celles de plus de 50 ans. Bien que les raisons exactes de ce lien ne soient pas entièrement comprises, on pense que les antibiotiques peuvent perturber les bactéries intestinales saines, compromettant ainsi la digestion. santé.
Le cinquième facteur est la consommation d’alcool. La consommation excessive d’alcool est associée à un risque accru de divers cancers, notamment ceux de la tête, du cou, du foie et de l’estomac, ainsi qu’à plus de 200 autres maladies. Aux États-Unis, 5,4 % des cancers étaient liés à l’alcool en 2019. Les recherches montrent qu’une consommation élevée d’alcool au début de l’âge adulte peut augmenter le risque de cancer de l’intestin de 150 % avant 50 ans.
Enfin, le sixième facteur est la sédentarité. Le manque d’activité physique peut augmenter le risque de certains cancers. Par exemple, des études indiquent que le risque de cancer du pancréas augmente avec chaque heure passée devant la télévision.
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Actualités sur la santé
2024-09-18 21:28:00
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