Cinq collègues
Par RTL Z·il y a 20 minutes·Edité : il y a 0 minutes
© ANP / Hollandse Hoogte / Harold VersteegRTL
Un employé d’une entreprise de l’industrie pétrochimique a perdu son emploi. Son employeur a voulu se débarrasser de lui après qu’il ait attouché de manière obscène ses collègues féminines. L’homme a notamment soulevé les robes de ses collègues. Une autre collègue a été touchée dans la région pubienne.
“Comportement gravement fautif”, le juge du tribunal de district de Bergen op Zoom constate. Son comportement porte atteinte à l’intégrité physique et à la dignité de ses collègues et crée également une atmosphère dangereuse sur le lieu de travail. Selon l’homme, il existait une culture d’entreprise décontractée, dans laquelle l’humour grossier et dur était à l’ordre du jour.
En une nuit
Dans la nuit du 16 au 17 septembre 2023, l’homme s’est suicidé. On ne sait pas de quel type d’occasion il s’agissait. L’arrêt ne précise pas davantage ce point. L’avocat de l’homme n’a pas répondu dans l’immédiat aux questions de RTL Z.
L’entreprise a fait savoir par l’intermédiaire de son avocat qu’elle ne souhaitait pas répondre. “Le client est bien sûr heureux que le juge du tribunal de district apprécie cela de la même manière que le client lui-même l’avait fait auparavant”, a déclaré le cabinet d’avocats. “Pour la cliente, l’affaire est résolue et elle préfère – également au vu des intérêts des victimes – laisser cela derrière elle.”
Il est clair que l’entreprise n’a pas progressé du jour au lendemain. Un procès-verbal a été dressé sur ce qui s’est passé cette nuit-là. Ce rapport reprend les déclarations de neuf collègues (sept femmes et deux hommes).
Assis sur les fesses
L’une des femmes a déclaré que l’homme l’avait attrapée par derrière. Elle « a senti des doigts toucher sa région pubienne » et a vu l’homme lorsqu’elle s’est retournée. Il a dit quelque chose comme « désolé ».
Elle est sûre que c’était l’homme, il n’y avait personne d’autre aux alentours. Son histoire est confirmée par un collègue masculin, qui a déclaré sous serment avoir vu l’homme « lui peloter les fesses ».
Une autre collègue dit que l’homme a remonté sa robe. Elle n’était pas la seule femme à qui l’homme tirait des vêtements. Avec encore une autre collègue, il a tiré sur le devant de son soutien-gorge.
Cela ne s’est pas arrêté là. Il a touché les fesses d’une autre collègue – contre sa volonté – alors qu’elles s’embrassaient. Et puis il a frotté le nez d’une cinquième collègue et a également soulevé sa robe.
Défense : « Culture d’entreprise lâche »
Toutes ces déclarations suffisent au juge. La seule personne qui dit que cela ne s’est pas passé ainsi est l’homme lui-même. Sa défense selon laquelle il existe une « culture d’entreprise lâche (…) avec un humour grossier, dur et noir sur les hommes et les femmes » ne constitue « aucune justification » pour ce que l’homme a fait. Si son affirmation sur cette culture d’entreprise est correcte, ajoute le juge.
Le contrat de travail de l’homme est donc résilié. Et il n’a pas droit à une indemnité de transition. La seule chose que le juge lui accordera, c’est la levée de la clause de non-concurrence – qui signifie que l’homme n’est pas autorisé à travailler pour un concurrent du secteur -.
L’entreprise a voulu l’y contraindre, mais n’a pas suffisamment expliqué au juge pourquoi. Il disposerait d’informations commerciales cruciales, a indiqué la société. L’entreprise n’a pas étayé cela. L’homme peut donc chercher un nouvel emploi dans la pétrochimie.
2024-08-14 09:28:01
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