Un autre chapitre dans la capitulation de l’Italie face à la Chine ?

by Nouvelles 15/11/2024

15/11/2024

À notre connaissance, aucun mot n’a été prononcé sur les droits de l’homme et la liberté religieuse. Pendant ce temps, Pékin poursuit sa propagande et son infiltration en Italie.

par Marco Respinti

Le président Mattarella avec Xi Jinping

Secrétaire du PCC depuis 2012 et président de la Chine depuis 2013. Il a promu une dictature personnelle et un culte de sa personnalité rappelant le président Mao, et une répression contre toutes les religions plus forte que dans les décennies précédentes, qui a trouvé son expression juridique. dans le nouveau règlement sur les affaires religieuses.

” href=” target=”_blank” data-gt-translate-attributes=”[{” attribute=”” tabindex=”0″ role=”link”>Xi Jinping. November 8. Source: Ministry of Foreign Affairs of the People’s Republic of China.

Politics is cynical almost by definition. However, that the highest institutional level of a free country that strongly believes in democracy can bow to a bloody totalitarian regime defies belief. I refer to the regime that harasses its own citizens in the most horrible way under the name of the People’s Republic of China (PRC) and the direction of the Chinese Communist Party (CCP

It stands for Chinese Communist Party, which from 1949 controls all social and political life in China. Members of CCP should in principle be self-proclaimed atheists. The ultimate goal of CCP is suppression of religion. However, how this goal is achieved has varied during time, and after Chairman Mao’s death the CCP has acknowledged that, notwithstanding its efforts, religions may survive in China for a long time.

” href=” target=”_blank” data-gt-translate-attributes=”[{” attribute=”” tabindex=”0″ role=”link”>CCP). Yet, it just happened again.

Sergio Mattarella, the President of the Republic of Italy, officially visited the PRC on November 6‒12, 2014. He met with all sort of top politicians, President Xi Jinping included on November 8. The Beijing regime immediately exploited the occasion for propaganda. As far as we know, President Mattarella found no time to mention the bewildering situation in which millions live within the boundaries of the Asian giant.

All the world knows that in the PRC the unlawful imprisonment and internment in slave labor and re-education camps of innocent people is a daily business. All the world knows that the citizens of the PRC suffer and endure extrajudicial killings, unexplained murders in custody, an annual toll of death sentences that make any other rogue state pale in comparison, the forcible depredation of organs of prisoners of conscience, the rape and sterilization of women and the forced abortions to which they are compelled by the State for ideological reasons, torture, psychological brutality, a vilifying capillary surveillance, the denial of the most basic rights, a systematic police repression in the streets, the militarization of cities and villages, and the constant threat of falling in the hands of the PRC emissaries even for those who escaped abroad. All the world knows, and for sure President Mattarella does too, yet the head of the Italian state remained publicly silent.

The above list of crimes by the neo-post-national-communist regime of the PRC, within and beyond its boundaries, is literally the same, and on purpose, that I offered in my open letter to the Prime Minister of Italy, Giorgia Meloni, soon after her visit to the PRC in May 2024. On that occasion, she met President Xi Jinping

The secretary of the CCP since 2012 and the president of China since 2013. He has promoted a personal dictatorship and a cult of his personality reminiscent of Chairman Mao, and a crackdown on all religions stronger than in the previous decades, which found its legal expression in the new Regulation on Religious Affairs.

” href=” target=”_blank” data-gt-translate-attributes=”[{” attribute=”” tabindex=”0″ role=”link”>Xi Jinping like President Mattarella did. Again like President Mattarella, she didn’t utter a single public word on those crimes. In my open letter, I dared wonder “Where Does Italy Stand on Chinese Crimes Against Humanity?” No answer came. Of course, no one expected a direct answer by the Italian prime minister to an obscure journalist as your servant. Yet, a practical answer through political acts was in order. It lately came, and it is President Mattarella’s unashamed tour, accompanied by the minister of Foreign Affairs, Antonio Tajani, as the representative of the Italian government.

Mattarella and Xi Jinping arrive at the Great Hall of People in Beijing. Source: Ministry of Foreign Affairs of the People’s Republic of China. Mattarella and Xi Jinping

” href=” target=”_blank” data-gt-translate-attributes=”[{” attribute=”” tabindex=”0″ role=”link”>Xi Jinping arrive at the Great Hall of People in Beijing. Source: Ministry of Foreign Affairs of the People’s Republic of China.

The usually smiling and avuncular President Mattarella has been quite embarrassing in China. The embarrassment hit the apex when Mattarella spoke of the “bilateral relations of friendship and collaboration between China and Italy.”

But no one ever thought that the new course should be yet another form of servility as that displayed by the surrendering trade policy of Italy to the arrogant power of the PRC. An emblematic example is the huge amount of tomatoes that were imported for the Italian food industry coming from the slave-labor PRC to the rich-of-tomatoes region of Salerno in southern Italy. In fact, Salerno has become a hub of the PRC’s penetration into Italy.

Similarly, no one ever thought that the announced new course should give the PRC a key role in “solving” the war of aggression that the Russian Federation is waging against Ukraine. President Mattarella implied just this on the November 11 “lectio magistralis” he delivered to the University of Beijing (Beida). He said: “I would like to express the expectation that [the PRC] fera usage de sa grande autorité sur la scène internationale pour réitérer sa position traditionnelle en faveur des normes de coexistence de la communauté internationale en œuvrant pour mettre fin à l’agression brutale de la Russie contre l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine ».

Compte tenu de l’alliance entre la RPC et la Fédération de Russie, du soutien que la première apporte constamment à la seconde et de la présence récente de soldats combattant aux côtés des troupes russes de la Corée du Nord parrainée par la RPC, il est difficile de prendre au sérieux le souhait du président Mattarella. . Ce serait comme choisir le manager d’une des équipes de football qui s’affrontent dans un match clé pour servir d’arbitre.

Ce que je trouve encore plus ridicule, c’est la référence à la « position traditionnelle de soutien aux normes de coexistence de la communauté internationale » de la RPC. Cela n’existe pas. La RPC menace directement ses voisins et indirectement une vaste région du monde, voire la planète entière. Il revendique des territoires qui ne lui appartiennent pas. Cela modifie arbitrairement les frontières internationales sur les cartes. Il perpétue une colonisation honteuse de plusieurs pays. Enfin, cela viole systématiquement les règles internationales du commerce, du marché, du fair-play et de l’humanité. et la justice.

Le 11 novembre Le président Mattarella a visité le temple bouddhiste de Lingyin à Hangzhou. Peut-être ne savait-il pas qu’elle était gérée par une association bouddhiste de façade que le régime utilise pour contrefaire un droit à la liberté religieuse inexistant et constamment violé (comme l’a signalé Bitter Winter), dans le cadre de son plan classique d’infiltration et de contrôle des groupes religieux. . Dans ce temple, le président Mattarella a oublié de mentionner la persécution des religions, comme il l’a fait lorsqu’il visiter le cimetière des missionnaires catholiques du pays. Il mérite le mérite d’avoir rendu un hommage important aux hommes morts dans le passé, mais il est resté totalement silencieux sur la souffrance actuelle des vivants, au moment même où Pékin renouvelait, voire prolongeait, un accord avec le Vatican qui n’a pas encore aidé. n’importe qui.

Mattarella visitant le temple Lingyin. Source : Présidence de la République italienne.

L’Italie a été un haut lieu d’installation de nombreux commissariats de police de la RPC, une affaire retentissante qui semble avoir été récemment dissimulée. Au moins en public, le président Mattarella, tout comme le Premier ministre Meloni avant lui, n’a rien eu à dire sur cette présence incroyable.

L’Italie est un pays dont les listes de demandeurs d’asile de l’Église de Dieu Tout-Puissant, durement persécutée, ont été scandaleusement publiées par un site probablement lié aux services de renseignement de la RPC. Au moins publiquement, le président Mattarella n’a pas trouvé une minute à Pékin pour demander aux autorités où le site Internet les avait effectivement trouvés. Jusqu’à présent, il semble que le Premier ministre Meloni ne trouve pas non plus une minute à Rome pour enquêter sur une violation aussi honteuse de données sensibles.

Pourtant, le président Mattarella a trouvé le temps de célébrer inauguration de la toute première chaire de culture italienne à l’Université de Pékin le 9 novembre. Ceci est parrainé et financé à hauteur de 2,5 millions d’euros par la Fondazione Giovanni Agnelli, un institut de recherche en sciences sociales basé à Turin, en Italie, et créé par l’industrie automobile italienne de renommée mondiale, Fiat. Fiat fait aujourd’hui partie du holding multinational néerlandais Stellantis, très controversé pour ses demandes continues de subventions au gouvernement italien face à une mauvaise gestion qui pénalise profondément le secteur automobile italien.

Mattarella, John Elkann et Romano Prodi à Pékin.

Mais pourquoi une voix dans ma tête continue de me déranger, suggérant que l’image de Mattarella, Elkann et Prodi assis à l’inauguration de la chaise Agnelli ressemble, toutes proportions gardées, à celle de Franklin D. Roosevelt, Staline et Winston Churchill assis à Yalta, avec une succession analogue de sourires et de froncements de sourcils ?

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Un autre chapitre dans la capitulation de l’Italie face à la Chine ?

À notre connaissance, aucun mot n’a été prononcé sur les droits de l’homme et la liberté religieuse. Pendant ce temps, Pékin poursuit sa propagande et son infiltration en Italie.

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