L’Iran aurait inculpé au moins trois médecins iraniens d'”inimitié contre Dieu” et de “corruption sur terre”, des accusations passibles de la peine de mort.
Selon la Campagne des militants baloutches, un médecin identifié comme Ibrahim Rigi a été arrêté dans la ville orientale de Zahedan le 13 octobre alors qu’il revenait de l’hôpital où il travaillait. Il est accusé d’avoir « mené des manifestations » contre le régime des mollahs.
Les deux autres médecins passibles de la peine capitale sont Hamid Qarahasanlo et sa femme Farzaneh, de la ville centrale de Karaj. Le couple a été arrêté alors qu’il assistait à la cérémonie funéraire d’une victime de la brutale répression de l’État contre les manifestations à l’échelle nationale.
Hamid Qarahasanlo serait dans un état critique après avoir été sévèrement battu pendant sa détention.
L’Iran est en proie à des manifestations réclamant plus de libertés et de droits des femmes depuis la mort en septembre d’une femme de 22 ans détenue par la police des mœurs.
Plus de 440 personnes ont été tuées dans la répression des forces de sécurité contre les manifestations, dont des dizaines d’enfants. Des milliers de personnes ont également été arrêtées. Au moins six personnes ont jusqu’à présent été condamnées à mort pour ces manifestations.
