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Toutes les maisons en Espagne doivent avoir au moins un certificat d’efficacité en 10 ans

Toutes les maisons en Espagne doivent avoir au moins un certificat d’efficacité en 10 ans

Toutes les maisons en Espagne doit avoir au moins un certificat d’efficacité D en 2033. Cette note obligerait la plupart des maisons en Espagne, en particulier celles construites avant 1979, à faire des investissements importants pour se conformer à la réglementation. Plus de 80 % des bâtiments et des habitations espagnols reçoivent actuellement une cote énergétique E, F ou G, selon les données de l’Institut pour la diversification et l’économie d’énergie (IDAE). Le nouveau Directive sur l’efficacité énergétique des bâtiments (EPBD) —qui devrait être approuvé entre fin 2023 et 2024— prévoit également que tous les bâtiments reçoivent une note énergétique A ou B à partir de 2040.

Mais les experts doutent qu’une telle adaptation rapide des bâtiments existants soit possible. Œillet Rose, expert en contrôle technique des bâtiments y certificats d’efficacité énergétiqueassure que pour qu’un bâtiment ou une habitation atteigne un classe énergétique D Cela nécessite une qualité de construction et de finitions dont souffrent la plupart des maisons en Espagne. Une grande partie du parc de logements en Espagne date d’avant 1980, lorsque les réglementations en matière de construction n’exigeaient pas d’isolation ou de mesures de sécurité. optimisation énergétique. “En Espagne, il est très difficile d’impliquer les communautés de propriétaires pour faire face aux dépenses nécessaires aux réformes visant à améliorer la cote énergétique”, explique Claverol comme un problème de plus pour la réalisation des objectifs environnementaux dans les bâtiments. Au quotidien des certificateurs, ils analysent tout, de l’isolation des murs ou des fenêtres aux systèmes de chauffage, par exemple. L’attribution d’une note D nécessite des analyses techniques de transmission (quantité d’énergie traversant les murs, pertes de chaleur) auxquelles la plupart des maisons échouent.

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Pour Claverol, avoir une chaudière de chauffage d’avant l’an 94, par exemple, implique une baisse drastique de la catégorie énergétique du logement. Il décrit que les maisons des années 60 ou 70 n’ont pas d’isolation dans les murs et les systèmes de chauffage supposent des émissions qui condamnent la majorité des logements à des cotes F ou G.

Comment améliorer la cote énergétique ?

Pour Claverol, une façon d’améliorer la cote énergétique des maisons consiste à installer des pompes à chaleur à haut rendement qui, en raison de leurs faibles émissions, peuvent améliorer dans une certaine mesure les déficiences d’un autre type. Les enceintes, avec du verre avec une chambre à air de 12 millimètres, sont également appréciées. Les investissements réalisés sont récupérés au bout d’un certain temps lorsque la facture d’électricité ou de gaz devient moins chère et que le confort du foyer est gagné.

“Tous les bâtiments doivent avoir un certificat d’efficacité énergétique A en 2050 ou, ce qui revient au même, ils doivent être à zéro émission », affirme Dolorès HuertaPDG de Green Building Council España (GBCe), une association à but non lucratif qui promeut la transformation du secteur du bâtiment vers un modèle durable du secteur du bâtiment. Il propose des outils d’évaluation et de certification des bâtiments.

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Bruxelles exige le soi-disant Normes minimales d’efficacité énergétique (MEPS), qui comprend des objectifs intermédiaires jusqu’à atteindre cet objectif de 100% des bâtiments à zéro émission en 2050. Mais en Espagne, plus de 80% des bâtiments et des maisons reçoivent une cote énergétique E , F ou G en raison de sa grande inefficacité constructive. Ce pourcentage est supérieur à 82 % dans les régions espagnoles avec le pourcentage le plus élevé de bâtiments très inefficaces, qui sont le Pays basque (86,52 %) ; Îles Canaries (85,48%); Îles Baléares (84,89%); Murcie (83,84%); Valence (83,08%) et Cantabrie (82,25%), selon les données GBC. Avant 1980, la réglementation n’était pas entrée en vigueur. normes de technologie du bâtiment (NTE), tandis que le Code technique du bâtiment obligeant les constructeurs à respecter des normes d’efficacité minimales n’est entré en vigueur qu’en 2006. députés Ils proposent pour les bâtiments non résidentiels qu’en janvier 2030 les pires 15% du parc bâti soient réhabilités et en janvier 2034 les 10% suivants. Cela équivaut aux pires 25% du parc.

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La dite Passeport Rénovation Bâtiment Il sera obligatoire à partir de fin 2025. Il établira la manière dont chaque bâtiment devra planifier sa réhabilitation énergétique jusqu’à ce qu’il soit conforme à la réglementation. Ce passeport doit également inclure l’indicateur de réchauffement climatique du bâtiment, qui serait obligatoire à partir de janvier 2027 pour les grands bâtiments et d’ici 2030 pour tous les bâtiments. Ce serait quelque chose comme la carte de visite de chaque bâtiment en termes d’émissions de carbone tout au long de sa vie utile.

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