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Thionville. Mobilité en cœur de ville : les pistes des citoyens

Thionville. Mobilité en cœur de ville : les pistes des citoyens

Le cœur de ville est un sujet brûlant et pas seulement lorsqu’il y fait 40° à l’ombre. Si certains aspects positifs sont à souligner (vacance commerciale à 8,7 %, en net repli ; huit cents logements neufs créés depuis 2016 ; l’existence d’événements à l’année ; une végétalisation de plus en plus visible…), il reste un point noir : la mobilité.

Pour avancer sur ce thème, la municipalité a souhaité donner la parole aux Thionvillois à travers des ateliers citoyens. Le premier a eu lieu mardi matin à Puzzle (le second est attendu vendredi 30 septembre, à 18 h, au Beffroi). On peut regretter une faible participation : seize personnes précisément, parmi lesquelles cinq qui siègent déjà au conseil des sages et trois au comité de transition écologique. Bizarrement, aucun commerçant n’était présent. Passons.

L’Aguram (Agence d’urbanisme des agglomérations de la Moselle) a fourni la méthodologie. Les élus Patricia Renaux et Thierry Ghezzi étaient présents, tout comme le patron du service urbanisme et la nouvelle responsable de l’opération Action Cœur de Ville.

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Le tour de table a permis aux participants de pointer les dysfonctionnements constatés au quotidien.

Des attentes fortes sur le vélo

Évidemment, la circulation de plus en plus dense a fait l’objet d’un constat accablant. « Le problème de Thionville, c’est que c’est une ville de la voiture, le centre piéton est comme isolé », relève un participant. Incontestablement, il y a de fortes attentes sur le vélo, mais là encore, les remarques fusent : entre la discontinuité des pistes cyclables, la cohabitation avec les véhicules et l’absence de signalisation claire à l’entrée des rues de Paris et du Luxembourg, la pratique du deux-roues semble décourageante. « Il manque aussi une cartographie des cadres où accrocher son vélo. » « Et pourquoi pas des équipements adaptés aux jours de pluie en libre-service ? »

La question de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite est sortie du lot. Malgré le travail entrepris, le chemin reste encore long. Sur la sécurité encore, une jeune femme fait remarquer que des containers à ordures aériens mal positionnés gênent la visibilité. C’est noté.

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Sur l’omniprésence des voitures, « comment changer les mentalités ? » La clé réside peut-être dans un réseau de transports en commun plus performant. « L’idée d’une navette autonome est à l’étude », rappelle Patricia Renaux. Plus sûrement, le futur réseau de bus pourrait améliorer la situation en 2026. En tout cas, son arrivée chamboulera l’espace public. En corrélation, des parkings silo verront le jour : le premier à la gare, le second près du bastion du Luxembourg, un dernier (plus lointain) à Cormontaigne. On avance.

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