Une alliance presque effrayante s’est formée. C’est l’alliance des « destructeurs de la Suisse ». Bien que freinée par des motifs très différents, elle poursuit son objectif commun : arrimer la Suisse à l’Union Européenne.
Qui sont les acteurs ? Un groupe hétérogène, ce qui rend difficile de les contrer. Le citoyen inexpérimenté est bercé de promesses, mais surtout de menaces.Le Conseil fédéral court après l’ancienne conseillère fédérale du Center. Pour une belle photo, elle était prête à livrer la Suisse à l’UE, avec au moins trois autres conseillers fédéraux.
Les associations économiques, avec Economiesuisse comme pionnier, suivent le mouvement. La plupart des entreprises membres ignorent qu’elles contribuent à cette association qui, avec ses ramifications FDP, souhaite l’adhésion à l’UE.
La Suisse importe peu aux dirigeants des grandes entreprises membres. Seul le salaire compte, et si le bonus est plus élevé ailleurs, ils partent. Ils se comportent comme des abeilles et des mouches, passant de fleur en fleur, mais causant surtout des dommages.
Les syndicats sont favorables à cet accord. Des avantages massifs leur ont été promis,restreignant le principal facteur de succès de la Suisse. Le marché du travail libre deviendrait de l’histoire ancienne.Les conventions collectives seraient contraignantes pour chaque branche, et les syndicalistes ne pourraient plus être libérés.
Tous les partis, à l’exception de l’UDC, sont favorables au contrat avec l’UE, sans l’avoir lu ni compris. Ils sont prêts à restreindre les droits populaires lors du vote sur ce projet, excluant le peuple.Quel mauvais jeu !
Le navire qui coule
Il suffit de regarder les chiffres pour comprendre que nous ne devrions pas approcher ce navire en perdition, encore moins y monter.
Voici quelques chiffres clés :
Salaires mensuels en USD : 6’788 / 3’155
PIB par habitant en USD : 82’914 / 55’835
Dette publique en pourcentage du PIB : 38.3 / 80.8
Quote-part de l’État en pourcentage : 32 / 49
Chômage en pourcentage : 2.5 / 5.9
Chômage des jeunes en pourcentage : 2.6 / 15.2
Universités parmi les 50 meilleures au monde : 2 / 0
Cette liste pourrait être étendue, avec le même résultat : nous sommes meilleurs à tous points de vue. Pourquoi risquer ces avantages ?
De quoi parle ce contrat de soumission ?
La Suisse devrait adopter automatiquement le droit de l’UE.
La suppression des droits populaires détruirait la démocratie directe. La Suisse devrait reprendre toute la bureaucratie de l’UE.
Nous aurions des juges étrangers ! En cas de litige, le tribunal de la contrepartie décide.
Si la population suisse souhaite limiter l’immigration, l’UE peut punir notre pays avec des sanctions.
La réglementation des gâteaux de Noël faits maison vendus sur les marchés de Noël, exigeant une cuisine certifiée, un certificat de santé et une formation en hygiène, n’est qu’un phénomène marginal.
Plus grave est le fait que notre approvisionnement en électricité ne pourrait plus être garanti par les services publics exonérés d’impôts. les banques cantonales disparaîtraient en raison de l’interdiction des aides d’État.La Suisse devrait reprendre toute la bureaucratie de l’UE : la loi sur la chaîne d’approvisionnement et celle du Green Deal avec ses 14 000 pages, ou la réglementation sur la protection des données, ruineraient nos entreprises.
Le conte de fées du commerce restreint
On nous dit qu’il s’agit de pouvoir commercer sans entrave avec l’UE.L’accès au marché serait menacé si nous ne concluions pas ce contrat de soumission.
C’est absurde, car ce sont les entreprises qui commercent entre elles, pas les États. On cache au citoyen que nous avons un déficit commercial avec l’UE. Leurs entreprises livrent chaque jour ouvrable pour 85 millions de francs suisses de plus à la Suisse que nous ne leur livrons. Les États-Unis, la Chine ou le Japon ont-ils la libre circulation des personnes avec l’UE pour pouvoir livrer des marchandises ? Non, car les dirigeants de ces États ne seraient jamais assez stupides pour accepter de telles conditions. nos négociateurs ont rampé à bruxelles lors des bilatérales I.
Nos atouts
L’UE peut nous agacer et nous exclure de domaines importants. Mais nous avons aussi des atouts ! Le Gothard est sur territoire suisse. Nous pouvons fixer le prix du passage. Nous pouvons augmenter ce prix presque arbitrairement. Après deux semaines, les Autrichiens seront prêts à tout.
Dans le transport aérien, nous pouvons limiter massivement SWISS, sans craindre de représailles. Nous pourrions réconcilier un hub Zurich avec « Emirates ». Ce serait sensationnel pour nous et ruineux pour Swiss et lufthansa. Il en va de même pour les barrières techniques au commerce. Nous pourrions nuire à l’UE.
La créativité est de mise, la résistance est nécessaire ! Il faut en finir avec la soumission du Conseil fédéral. Il est inacceptable que nous devions payer plusieurs centaines de millions par an et que nos négociateurs se comportent comme des serviteurs.
Nous ne signerions jamais un contrat dans lequel nous ne pouvons rien changer, ni dans le privé ni dans les affaires. Nous ne devons pas le faire ici non plus !
Ce contrat de soumission doit être combattu par tous les moyens démocratiques légitimes.
L’Alliance des “Destructeurs de la Suisse” et l’adhésion à l’UE : Qui sont les acteurs Clés ?
Table of Contents
Ce texte expose une vision critique des acteurs qui, selon l’auteur, soutiennent l’adhésion de la Suisse à l’Union Européenne. Il les regroupe sous le terme d’ “alliance des destructeurs de la suisse”.
Les Différents Acteurs Impliqués
Le Conseil fédéral : Accusé de courir après des personnalités politiques pour soutenir l’adhésion à l’UE.
Les associations économiques : Notamment economiesuisse, qui serait un acteur clé.L’auteur suggère que de nombreuses entreprises membres ne sont pas conscientes du rôle de leur association.
Les dirigeants des grandes entreprises : Ils seraient motivés uniquement par les salaires et bonus, et peu attachés à l’intérêt de la Suisse.
Les syndicats : Favorables à l’accord, ils auraient reçu des promesses d’avantages, potentiellement au détriment du marché du travail suisse.
La plupart des partis politiques : Tous,sauf l’UDC,seraient favorables à l’accord avec l’UE.
Comparaison Chiffrée Suisse vs. l’UE
Le texte présente une comparaison chiffrée pour illustrer les avantages de la Suisse par rapport à l’UE, selon l’auteur.
| Indicateur | suisse | UE |
| :——————————– | :————– | :————– |
| Salaires mensuels en USD | 6’788 | 3’155 |
| PIB par habitant en USD | 82’914 | 55’835 |
| Dette publique (% du PIB) | 38.3 | 80.8 |
| Quote-part de l’État (%) | 32 | 49 |
| Chômage (%) | 2.5 | 5.9 |
| chômage des jeunes (%) | 2.6 | 15.2 |
| Universités top 50 mondial | 2 | 0 |
De quoi parle ce “contrat de soumission” ?
Le texte critique les termes d’un éventuel accord avec l’UE, qu’il qualifie de “contrat de soumission” et met en avant les points suivants :
Adoption automatique du droit de l’UE par la Suisse.
suppression des droits populaires et de la démocratie directe.
Reprise de la bureaucratie de l’UE.
Soumission des juges suisses à des juges étrangers.
Possibilité de sanctions de l’UE si la Suisse souhaite limiter l’immigration.
FAQ
Q : Pourquoi l’auteur s’oppose-t-il à l’adhésion de la Suisse à l’UE ?
R : L’auteur craint une perte de souveraineté, une atteinte à la démocratie directe, et une détérioration de la situation économique de la Suisse.
Q : Quels sont les principaux arguments contre l’adhésion ?
R : L’adoption du droit de l’UE,la perte des droits populaires,la bureaucratie,et la dépendance vis-à-vis des décisions externes sont les arguments avancés.
Q : Quels sont les “atouts” de la Suisse selon le texte ?
R : Le contrôle du Gothard et la possibilité de fixer le prix du passage, ainsi qu’éventuellement des avantages dans le transport aérien.