Nouvelle du jeu : Tears Of The Kingdom : catastrophe technique ou bijou d’optimisation sur Nintendo Switch ?
Publié le 27/05/2023 à 14:05
Partager :
Voilà deux semaines que le nouveau jeu Zelda, Tears of the Kingdom, est sorti sur Nintendo Switch. Tout le monde a un avis sur le titre phare de Nintendo, et surtout sur ses graphismes, qui divisent. Il est donc temps pour JV de répondre à la question que tout le monde se pose : Tears Of The Kingdom est-il techniquement raté ou profondément bien optimisé ? Voici les 5 choses à savoir.
Sommaire :
La Switch : antique et rentable.
Un jeu pâle et vieillot ?
Totem d’immunité : le retour ?
Une anomalie de développement ?
La direction artistique qui joue quitte ou double ?
La Switch : antique et rentable
Le point le plus important du sujet est la technique de la Nintendo Switch. L’appareil de la firme japonaise est un OVNI qui rapporte beaucoup d’argent, mais qui n’est clairement pas au niveau de la concurrence, avec seulement 0,5 Teraflops pour la console du plombier moustachu, contre 10 Teraflops pour la PS5 et 12 pour la Xbox Series X. Alors, la stratégie de Nintendo a toujours été de renouveler les manières de jouer plutôt que de faire la course aux graphismes, mais quand une franchise s’appelle Zelda et que Breath Of The Wild a été une véritable révolution visuelle, sa suite doit au moins être au niveau de la concurrence. En première analyse, de nombreuses critiques pointent les limitations techniques de Tears Of The Kingdom. Mais il y a également beaucoup de critiques positives, affirmant que le jeu est très beau sur une Switch Oled et que les graphismes en mode salon dépendent énormément de la qualité de notre télévision. Alors comment expliquer une telle tolérance vis-à-vis du titre de Nintendo ?
Un jeu pâle et vieillot ?
David Jaffe, le créateur de la saga God of War, a récemment déclaré sur Twitter que Tears Of The Kingdom était un jeu terriblement fade et vieillot. Bien qu’il juge l’expérience cool, un jeu avec de tels graphismes devrait, au minimum, être grondé par le public et les critiques. Pourtant, notre note pour le jeu est de 19/20, 95/100 chez MGG ou encore la note maximale chez Gameblog, en plus d’une pluie de critiques positives de la part du public, les remarques négatives s’étouffent dans ce marasme de positivité. David Jaffe dénonce une probante malhonnêteté chez la presse spécialisée, mais ne peut-on pas dire que le titre de Nintendo bénéficie d’un totem d’immunité ?
Totem d’immunité : le retour ?
Le concept de totem d’immunité désigne un jeu qui reçoit de bonnes notes uniquement grâce à sa réputation et non grâce à sa véritable valeur. Les jeux de la franchise Zelda ou Pokémon, ceux d’Hideo Kojima ou encore ceux de From Software sont souvent concernés. Ce concept peut engendrer un comportement de haine envers les jeux et c’est justement ce que vit Tears Of The Kingdom en ce moment. Des joueurs estiment que le jeu ne mérite pas ses éloges et qu’il n’est qu’un recyclage par rapport au premier opus. Toutefois, le totem d’immunité ne s’applique pas à ce jeu, car il faut prendre en compte la structure et le budget d’une production comme celle d’un Zelda.
Une anomalie de développement ?
Il est important de rappeler qu’une équipe comme celle de Tears Of The Kingdom ne compte qu’un peu plus de 300 personnes, loin des 2000 personnes de Red Dead Redemption 2. Mais le titre de Nintendo n’accueille pas d’animations complexes, pas de Ray Tracing, ni de remplissage technologique. L’équipe peut donc être moins nombreuse que sur les productions actuelles. Nintendo a réussi, avec Tears Of The Kingdom, à créer un jeu avec un système de construction complexe, une physique élaborée, et un niveau d’exploration sur trois niveaux. Un vrai casse-tête d’optimisation dont la firme japonaise a réussi à venir à bout. Ils ont fourni autant d’efforts que pour un jeu de la PS5 et cela a été payant, le tout avec une petite équipe. Rien que pour cela, on ne peut pas dire que Tears Of The Kingdom soit un échec technique.
La direction artistique qui joue quitte ou double ?
La direction artistique fait un travail immense dans Breath Of The Wild, avec un mélange de cell-shading et de gouache, un style rendant le jeu très propre et très agréable à regarder. Tout cela est à nouveau visible dans Tears Of The Kingdom. Le jeu n’est pas beau sans ses artifices, mais il est compliqué d’observer, en jeu, des moments où ces artifices sont absents. Pour le voir, il faut vraiment le vouloir, comme en collant sa caméra contre un rocher ou en zoomant sur un arbre. Tears Of The Kingdom n’est pas un jeu PS5 ou Xbox Series X, il a été développé pour la Switch. Le jeu est bien optimisé.
Pour plus d’informations, regardez notre nouvel épisode des 5 choses à savoir.
#Tears #Kingdom #catastrophe #technique #bijou #doptimisation #sur #Nintendo #Switch
publish_date] pt]
