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Tarifs sur les voitures électriques chinoises : ce que nous coûte réellement la rupture avec la Chine

by Nouvelles

2024-10-15 09:57:00

Le port de Yantal en Chine, où les voitures attendent d’être exportées.
CFOTO/ alliance photo

L’Allemagne et l’Europe doivent leur prospérité au libre-échange, mais les craintes de pratiques déloyales de la part des Chinois grandissent. Les tarifs douaniers contre les voitures électriques annoncent une évolution dangereuse. Qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir du libre-échange et quelles leçons faut-il tirer des années 1990 ? Découvrez comment évolue la situation entre l’UE et la Chine et quelles sont les solutions possibles. Lisez tous les détails avec BI+

Les craintes concernant les pratiques déloyales de la Chine en matière de libre-échange augmentent, notamment en ce qui concerne les voitures électriques.

La Commission européenne prévoit des tarifs supplémentaires sur les voitures électriques chinoises pour compenser les subventions.

Les experts mettent en garde contre les effets négatifs des droits de douane, tels que la baisse de la demande et la hausse des prix, et préconisent des solutions politiques.

L’Allemagne et l’Europe doivent leur prospérité au libre-échange. Mais on craint désormais de plus en plus les pratiques déloyales des Chinois. Les tarifs douaniers contre les voitures électriques annoncent une évolution dangereuse. Les leçons des années 1990 devraient être différentes.

La France et l’Allemagne sont divisées ces jours-ci

Ce ne sera pas une démarche insouciante pour le président français Emmanuel Macron. Lundi, il souhaite ouvrir le Mondial de l’Automobile de Paris et visiter certains stands. Les principaux opposants au conflit entre la Chine et l’Union européenne (UE) se rencontreront alors.

D’un côté : Macron, qui soutient fermement le projet de la Commission européenne d’imposer des tarifs supplémentaires sur les voitures électriques de la République populaire. De l’autre : des constructeurs chinois comme BYD, XPeng ou GAC, mais aussi BMW et Volkswagen. Donc ceux qui risquent de souffrir des tarifs douaniers. La division entre l’Allemagne et la France, mais aussi entre l’économie et la politique, a rarement été aussi palpable qu’à ce salon. Deux craintes opposent les deux camps.

D’un côté, la Commission européenne et la majorité des États membres de l’UE craignent ce que beaucoup appellent le choc chinois : l’importation massive de produits bon marché, en l’occurrence de voitures électriques, en provenance de Chine. Ils veulent réduire les importations et compenser les subventions injustes du gouvernement de Pékin. D’un autre côté, l’industrie craint une guerre commerciale avec l’État. Elle exige que la libre circulation des marchandises ne soit pas ralentie, malgré l’aide de l’État chinois.

Le chancelier Olaf Scholz (SPD) soutient cette position et s’est même exprimé au sein de la coalition des feux tricolores. Mais il n’a pas réussi à s’imposer à Bruxelles et a été mis en minorité par ses homologues. Sa position – de bonnes affaires avec la Chine comptent plus qu’un commerce mondial équitable – n’a trouvé pratiquement aucun soutien. Les tarifs devraient entrer en vigueur en novembre. Le temps nécessaire pour trouver une autre solution et éviter un échange de coups sur l’économie mondiale devient de plus en plus court.



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