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Tag: Le télescope spatial Hubble

Des preuves de l’existence des trous noirs intermédiaires dans la Voie lactée ont été découvertes par une équipe de chercheurs de l’Institut des sciences du télescope spatial de Baltimore, Maryland, aux États-Unis, dirigée par l’astronome Eduardo Vitral. En étudiant les mouvements des étoiles dans l’amas globulaire Messier 4, ils ont suggéré que l’amas contient un astre compact contenant environ 800 masses solaires, qui doit être un trou noir de masse intermédiaire. Selon les chercheurs, compte tenu du mouvement des étoiles qui l’entourent, l’objet est environ trois fois plus petit que la masse noire la plus dense trouvée dans d’autres amas globulaires, et est également plus compact que ce que l’on peut reproduire avec des simulations numériques d’une collection de trous noirs, d’étoiles à neutrons, et de naines blanches ségrégées au centre de l’amas. Si l’objet n’est pas un seul trou noir de masse intermédiaire, il faudrait environ 40 trous noirs plus petits entassés dans un espace d’un dixième d’année-lumière seulement pour produire les mouvements stellaires observés. Les conséquences sont qu’ils fusionneraient et/ou seraient éjectés dans un jeu de flipper interstellaire.
Des preuves de l’existence des trous noirs intermédiaires dans la Voie lactée ont été découvertes par une équipe de chercheurs de l’Institut des sciences du télescope spatial de Baltimore, Maryland, aux États-Unis, dirigée par l’astronome Eduardo Vitral. En étudiant les mouvements des étoiles dans l’amas globulaire Messier 4, ils ont suggéré que l’amas contient un astre compact contenant environ 800 masses solaires, qui doit être un trou noir de masse intermédiaire. Selon les chercheurs, compte tenu du mouvement des étoiles qui l’entourent, l’objet est environ trois fois plus petit que la masse noire la plus dense trouvée dans d’autres amas globulaires, et est également plus compact que ce que l’on peut reproduire avec des simulations numériques d’une collection de trous noirs, d’étoiles à neutrons, et de naines blanches ségrégées au centre de l’amas. Si l’objet n’est pas un seul trou noir de masse intermédiaire, il faudrait environ 40 trous noirs plus petits entassés dans un espace d’un dixième d’année-lumière seulement pour produire les mouvements stellaires observés. Les conséquences sont qu’ils fusionneraient et/ou seraient éjectés dans un jeu de flipper interstellaire.

En 2020, l’Académie suédoise a attribué le prix Nobel de physique à Andrea Ghez et Reinhard Genzel

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