Nouvelles Du Monde

Supplémentation en acide docosahexaénoïque dans le diabète sucré gestationnel et les biomarqueurs de la santé métabolique néonatale

Supplémentation en acide docosahexaénoïque dans le diabète sucré gestationnel et les biomarqueurs de la santé métabolique néonatale
Contexte et objectif

Le diabète sucré gestationnel (DG) « programme » un risque élevé de troubles métaboliques dysfonctionnels chez la progéniture et a été associé à des taux élevés de leptine et à une diminution des taux d’adiponectine dans le sang du cordon ombilical. Nous avons cherché à évaluer si la supplémentation en acide docosahexaénoïque (DHA) dans le DG affecte les biomarqueurs de la santé métabolique néonatale, en particulier la leptine et l’adiponectine.

Méthodes

Dans un essai contrôlé randomisé, des femmes enceintes célibataires avec un diagnostic de novo de DG à 24-28 semaines de gestation ont été randomisées pour recevoir une supplémentation alimentaire de 500 mg de DHA par jour (intervention, n = 30) jusqu’à l’accouchement ou des soins standard (contrôle, n = 38). Les critères de jugement principaux étaient les concentrations de leptine dans le sang de cordon et d’adiponectine totale. Les critères de jugement secondaires comprenaient les concentrations d’adiponectine de poids moléculaire élevé (HMW) et de facteur de croissance analogue à l’insuline (IGF-1) dans le sang du cordon ombilical, le contrôle glycémique maternel après l’intervention et le poids à la naissance (score z). En parallèle, 38 femmes enceintes euglycémiques ont été recrutées pour des comparaisons de biomarqueurs du sang de cordon.

Lire aussi  Mark Bear remporte le prix Julius Axelrod de la Société des neurosciences | Actualités du MIT

Résultats

Il n’y avait pas de différences significatives dans les concentrations de leptine sérique du cordon, d’adiponectine totale et HMW et d’IGF-1 entre la supplémentation en DHA et les groupes témoins (tous p > 0,05). Le jeûne maternel et les niveaux de glycémie postprandiale de 2 heures à 12-16 semaines après l’intervention étaient similaires entre les deux groupes. Les nouveau-nés du groupe DHA avaient des scores z de poids à la naissance plus élevés (p = 0,02). Les concentrations totales d’adiponectine dans le sang ombilical et HMW étaient significativement plus faibles dans les grossesses DG par rapport aux grossesses euglycémiques.

Conclusion

La supplémentation en acide docosahexaénoïque à 500 mg/jour chez les femmes DG n’a pas affecté les biomarqueurs métaboliques néonatals, notamment la leptine, l’adiponectine et l’IGF-1. Les résultats sont rassurants compte tenu de l’absence d’influence sur les adipokines néonatales (leptine et adiponectine) et des avantages potentiels pour la croissance et le développement du fœtus.

Lire aussi  Pourquoi Pluton n'est-il pas une planète ?

Enregistrement des essais cliniques :

Clinicaltrials.gov, NCT03569501.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT