Le syndicat de Starbucks a rejeté l’offre d’augmentation annuelle de salaire de 2 % soumise par la direction. 81 % des 490 baristas sur 550 magasins aux États-Unis ont rejeté la proposition.

Selon Reuters, le rejet a été motivé par le fait que l’offre d’augmentation des salaires annuels était considérée comme ne fournissant pas d’avantages économiques, notamment en matière de soins de santé. « Les offres de Starbucks ne permettent pas de parvenir à un accord pour le moment », a déclaré le syndicat, cité par Reuters.

La direction de Starbucks avait précédemment déclaré que la proposition soumise par le syndicat était incomplète pour un contrat de magasin. Ceci est considéré comme la cause de la lenteur de l’accord entre la direction et les syndicats.

Actuellement, Starbucks paie ses baristas plus de 19 dollars américains en moyenne par heure, puis ajoute des avantages, pour atteindre environ 30 dollars américains par heure. La direction a également proposé qu’une augmentation annuelle de salaire ne descende pas en dessous de 2 %.

Les deux parties ont fait avancer les négociations contractuelles ces dernières semaines après avoir convenu de faire appel à un médiateur pour aider à mener à bien les négociations qui avaient été interrompues en février.Depuis lors, elles sont parvenues à un accord temporaire sur de nombreuses questions contractuelles majeures, telles que les mesures de santé et de sécurité.

Cependant, Workers United, par le biais de la note qu’il a partagée, a déclaré que les dernières offres proposées par la direction de Starbucks n’étaient pas suffisantes. Le syndicat représentant plus de 10 000 baristas et la direction de starbucks ont récemment convenu de révoquer les poursuites soumises l’un contre l’autre.

Des milliers de baristas de Starbucks avaient organisé une grève dans plusieurs grandes villes des États-Unis le vendredi 20 décembre 2024. La grève a rassemblé 10 000 baristas revendiquant des augmentations de salaire, du personnel et des modifications des horaires de travail.

La grève des baristas de Starbucks s’est déroulée pendant cinq jours à partir du vendredi. L’action a également été menée en fermant plusieurs cafés à los Angeles, Chicago, Seattle, et devait s’étendre à Columbus, Denver et Pittsburgh.

L’action menée par le syndicat de Starbucks fait suite au mouvement précédemment mené par les travailleurs des secteurs de l’automobile, des produits dérivés et des trains, qui aurait obtenu des concessions de la part des entrepreneurs.

Workers United a déclaré que la grève augmenterait chaque jour et s’étendrait à des centaines de magasins à travers les États-Unis. Workers United a affirmé être un représentant des travailleurs de Starbucks dans 525 magasins aux États-Unis.

« On estime que 10 magasins sur 10 000 gérés par l’entreprise ne sont pas ouverts aujourd’hui », a écrit le syndicat de Starbucks à propos de l’action menée à Chicago, cité par Reuters.