Le Maroc ambitionne de siéger au Conseil de sécurité de l’ONU pour 2028-2029,fort de son expérience et du soutien de la Ligue Arabe,mais le chemin est semé d’embûches.
Le maroc vise un siège au Conseil de sécurité de l’ONU : Une stratégie diplomatique ambitieuse
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Bagdad – 10 mai 2025 – Le Maroc ambitionne de siéger à nouveau au Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) pour la période 2028-2029. Fort de ses expériences passées dans les années 1960, 1990 et plus récemment en 2012-2013, le pays entend renforcer sa présence et son influence sur la scène internationale.Ces mandats antérieurs ont permis au Maroc de jouer un rôle actif dans les décisions internationales majeures concernant la paix et la sécurité.
Le maroc vise un siège au Conseil de sécurité de l’ONU : Une stratégie diplomatique ambitieuse
Le Maroc ambitionne de siéger à nouveau au Conseil de sécurité des Nations Unies (ONU) pour la période 2028-2029. Fort de ses expériences passées dans les années 1960, 1990 et plus récemment en 2012-2013, le pays entend renforcer sa présence et son influence sur la scène internationale. Ces mandats antérieurs ont permis au Maroc de jouer un rôle actif dans les décisions internationales majeures concernant la paix et la sécurité.
Soutien de la Ligue Arabe et défis du lobbying international
Le Maroc a reçu le soutien officiel des États arabes lors du 34ᵉ sommet de la Ligue arabe, qui s’est tenu en mai 2025 à Bagdad. Ce soutien, consigné dans la déclaration finale, représente un atout politique significatif. Cependant, la route vers le Conseil de sécurité est encore longue.
L’élection se jouera en 2027 lors du vote de l’Assemblée générale des Nations Unies, où chaque État membre a une voix.
Ainsi, le Maroc devra mener une vaste campagne diplomatique auprès des 193 membres de l’ONU pour obtenir le nombre de voix requis. Cette campagne nécessitera une mobilisation importante et une stratégie bien définie.
La délégation marocaine, dirigée par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a profité du sommet arabe pour consolider ses liens avec d’autres pays, notamment dans le monde arabe et africain. Ce travail de diplomatie multilatérale est essentiel pour transformer le soutien régional en un soutien global.
Le dossier libyen : un levier diplomatique
La Ligue Arabe a également réaffirmé son soutien à la Mission des Nations unies en Libye et à une solution politique basée sur l’Accord de Skhirat de 2015, une initiative de négociations lancée par le Maroc. Ce soutien souligne l’importance accordée par Rabat à la stabilité régionale et à son rôle de médiateur.
La Ligue Arabe a réaffirmé son soutien pour la mission des Nations Unies en Libye et une solution politique basée sur l’Accord de Skhirat de 2015, un cadre de négociations initié au Maroc.
L’expérience acquise dans ce dossier pourrait être valorisée par le Maroc dans sa campagne pour le Conseil de sécurité, en mettant en avant sa contribution à la recherche de solutions politiques dans des contextes complexes. Le Maroc se positionne ainsi comme un acteur clé dans la résolution des crises régionales.
Un enjeu diplomatique majeur
L’obtention d’un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU représente une opportunité stratégique pour le Maroc. Cela lui permettrait de participer directement aux discussions sur les questions de sécurité internationale, de renforcer ses partenariats et d’affirmer son rôle dans la région. Cependant, la compétition sera rude et le maroc devra faire preuve de détermination et d’ingéniosité.
Le vote de 2027 sera un moment décisif. Le Maroc devra convaincre un large éventail d’États membres et faire face à une concurrence potentiellement importante.Le soutien de la Ligue Arabe est une base solide,mais ne garantit pas à lui seul le succès. La suite de cette campagne sera observée de près pour mesurer la capacité du pays à s’imposer sur la scène internationale.
