ARENDAL (VG) Près de six personnes sur dix pensent que le gouvernement a mal géré la crise de l’électricité.
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– Je suis surtout inquiet pour le 1% qui a répondu “très bien”, en fait, dit Geir Pollestad (Esp) en riant.
VG lui a montré un récent sondage d’opinion de Respons Analyse, où le verdict sur la gestion de la crise de l’électricité par le gouvernement est écrasant : près de 60 % pensent que la gestion est mauvaise.
Cet été, les prix de l’électricité dans le sud de la Norvège ont monté en flèche et, lundi, le gouvernement a rendu son horaire pour les mesures de crise de l’électricité.
Le plan n’était pas assez bon pour l’opposition au Storting, et la présidence a maintenant décidé que le Storting interromprait la période sans réunion pendant une Réunion d’urgence sur l’électricité.
– Savoir que les gens sont insatisfaits
Pollestad est le chef adjoint parlementaire du Parti du centre dans le Storting et vient du Rogaland, qui est touché par la crise de l’électricité.
– Je pense que ceux qui ont répondu correctement ici sont ceux qui ont répondu “ni bien ni mal”. C’est un troisième, donc on peut trouver un peu de réconfort là-dedans, dit-il à VG.
– Ce serait une crise totale pour nous si nous allions en pensant que nous avons très bien géré cela. Il n’y aurait alors aucune place à l’amélioration. Nous savons que les gens sont mécontents.
Même Pollestad répondrait “assez bien”. Et il défend le gouvernement.
– Ne peut être satisfait
– Si dès le premier jour nous avions accordé une bien meilleure subvention à l’électricité ou à tout le monde dans le monde des affaires une subvention forfaitaire à l’électricité, nous aurions également reçu les cas où les gens étaient payés pour utiliser l’électricité ou que les personnes qui traitent avec la crypto-monnaie reçoivent une aide de l’État, dit Pollestad.
Le chef adjoint travailliste Bjørnar Skjæran n’est pas satisfait non plus :
– Nous ne pouvons pas nous contenter de cela. Cela signifie que nous avons un travail à faire.
Mais le gouvernement a toujours les meilleures solutions, estime-t-il.
– La droite pense que c’est le marché qui réglera cela. Je n’y crois pas, parce qu’on voit que ça ne marche pas. Il y a d’autres partis qui ont des solutions très simples, et je tiens à ce que nous parvenions à élaborer des politiques qui résistent à l’épreuve du temps. Ce qui se passe actuellement en Europe pourrait se prolonger, et nous ne pourrons alors pas sauter sur les schémas simples.