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Retard Justice : L’inquiétude grandit face aux postes vacants

by Nouvelles

La tension monte au Sénat face à la gestion du pouvoir judiciaire par l’administration de Javier Milei. Le rejet des candidatures aux postes de juges à la Cour suprême a exacerbé le malaise.

Un climat d’inaction prévaut face à plus de 200 postes vacants dans la magistrature, non pourvus depuis un an et demi. Des théories conspirationnistes circulent, évoquant une stratégie délibérée visant à vider le pouvoir judiciaire de sa substance. L’exemple de l’Auditoría General de la Nación (AGN), vidée de ses membres faute d’accord sur les nominations, alimente ces suspicions.

Bien que la majorité des postes vacants existaient avant l’arrivée de Milei, le gouvernement a laissé la situation s’aggraver depuis décembre 2023. On dénombre actuellement 184 postes de juges nationaux et fédéraux vacants, un chiffre qui dépasse les 200 si l’on inclut les procureurs et les défenseurs.

Un sénateur de l’opposition dialoguiste s’est plaint : « Nous ne parlons pas de hautes fonctions judiciaires, comme celles de la Cour, mais de la justice du peuple, celle des tribunaux fédéraux, qui enseigne l’ordre que le gouvernement lui-même dit vouloir établir. Ces [postes] devront-ils aussi attendre l’année prochaine ? »

En 16 mois, l’exécutif n’a transmis à la Commission des accords du Sénat qu’une poignée de candidatures, dont celles d’Ariel Lijo et Manuel García-Mansilla, rejetées en mars.Peu après son investiture, le gouvernement a retiré 62 candidatures envoyées par l’administration précédente, certaines bloquées par l’opposition, d’autres par le kirchnérisme. Ce retrait concernait notamment la candidature de Daniel Rafecas au poste de chef des procureurs.

« Le ministère de la justice analysera chaque cas, en tenant compte des directives fixées par le président Javier Milei, son chef de cabinet et en respectant la procédure correspondante pour proposer des juges indépendants, compétents, ni politiciens ni amis », indiquait un communiqué.

L’analyze promise par le ministre de la Justice, Mariano Cúneo Libarona, tarde à se concrétiser. Des annonces d’envoi imminent de candidatures au Sénat n’ont jamais été suivies d’effet.

Un sénateur expérimenté, allié inconditionnel du gouvernement, s’est dit « toujours attentif à la discussion des postes judiciaires ».

Un législateur kirchnériste attribue à Santiago Caputo une stratégie de vidage du pouvoir judiciaire, cohérente avec l’échec des candidatures de Lijo et García-Mansilla.

Sur un total d’un peu plus de mille postes de juges au niveau national et fédéral,les tribunaux ou les postes vacants dépassent déjà 300.Plus de 30 % du pouvoir judiciaire est vacant, sans magistrat titulaire désigné selon le mécanisme prévu par la Constitution nationale après la réforme de 1994.Le Conseil de la magistrature n’a pas encore avancé dans les concours pour pourvoir 121 postes, dont plusieurs tribunaux importants.

La principale responsabilité incombe à l’exécutif et au ministère de la Justice. Le gouvernement détient environ 184 dossiers pour pourvoir autant de postes vacants.

Un sénateur de l’opposition dialoguiste, de plus en plus agacé par les agissements de l’administration Milei, déplore : « Nous avons un gouvernement qui parle de justice mais est incapable de pourvoir un poste vacant. »

Cette situation compromet la mise en œuvre du nouveau Code de procédure pénale fédéral, prévue le 11 août, en raison des postes vacants à tous les niveaux. Les procureurs s’inquiètent et réclament davantage de ressources et la couverture des postes vacants.

Dans la juridiction pénale économique, la Chambre ne compte que deux juges sur six. Le président de la Chambre, Roberto Hornos, a demandé la suspension de la mise en œuvre du nouveau code accusatoire tant que les postes vacants ne sont pas pourvus.

Dans d’autres juridictions, comme le commerce, la situation est préoccupante. La présidente de l’organisme, Alejandra Tevez, a informé ses fonctionnaires qu’ils étaient à la limite. Aux postes vacants s’ajoutent les congés maladie et les départs à la retraite anticipés, liés à la menace de modification du régime de retraite de la magistrature. Sur 18 postes, seuls neuf sont actifs. Sans l’envoi de candidatures au Sénat, la justice se dirige vers une paralysie.

La Crise du Système Judiciaire Argentin sous Javier Milei : Analyze et conséquences

Introduction

La gestion du pouvoir judiciaire par l’management du président Javier Milei est au cœur de vives tensions au Sénat argentin. Le rejet des candidatures aux postes de juges à la Cour suprême a exacerbé le malaise, créant un climat d’inaction et suscitant des inquiétudes quant à l’avenir du système judiciaire.

L’État Actuel du Système Judiciaire

Un nombre notable de postes sont vacants au sein de la magistrature, plus de 200, non pourvus depuis un an et demi. Cette situation engendre des théories conspirationnistes, évoquant une stratégie délibérée visant à affaiblir le pouvoir judiciaire.

Responsabilités et Actions Gouvernementales

Bien que la plupart des postes vacants préexistaient à l’arrivée de Milei, le gouvernement a laissé la situation s’aggraver. On décompte actuellement 184 postes de juges nationaux et fédéraux vacants, un chiffre dépassant les 200 si l’on inclut les procureurs et les défenseurs. L’exécutif n’a transmis que peu de candidatures à la Commission des accords du Sénat en 16 mois.Le gouvernement a aussi retiré 62 candidatures envoyées par l’administration précédente.

Réactions et Opinions

Opposition: Les sénateurs de l’opposition dialoguiste expriment leur mécontentement face à l’inaction du gouvernement concernant les nominations judiciaires. Ils soulignent l’impact négatif sur la “justice du peuple”.

Alliés du gouvernement: Un sénateur allié du gouvernement se dit “toujours attentif à la discussion des postes judiciaires”.

Kirchnéristes: Un législateur kirchnériste suggère une stratégie délibérée de vidage du pouvoir judiciaire.

Conséquences et Préoccupations

Paralysie potentielle: Plus de 30 % du pouvoir judiciaire est vacant.

Mise en œuvre du nouveau Code de procédure pénale fédéral: La situation compromet la mise en œuvre du nouveau Code de procédure pénale fédéral, prévue le 11 août.

Juridictions spécifiques: La juridiction pénale économique et d’autres juridictions telles que le commerce sont particulièrement touchées, risquant de se paralyser.

Tableau Récapitulatif

| Aspect | Détails |

| :—————————————– | :———————————————————————————————————————————————————————- |

| Nombre de postes vacants | Plus de 200 |

| Durée de l’inaction | Un an et demi |

| Nombre de postes de juges vacants | 184 (nationaux et fédéraux) |

| Candidatures envoyées au Sénat (16 mois) | Peu |

| Impact | Retard de mise en œuvre du Code de procédure pénale, paralysie potentielle de certaines juridictions. |


FAQ

Q: Combien de postes vacants y a-t-il dans la magistrature ?

R: Plus de 200.

Q: Quelle est la durée de l’inaction en matière de nominations judiciaires ?

R: Un an et demi.

Q: Quelle est la principale responsabilité de cette situation ?

R: L’exécutif et le ministère de la Justice.

Q: Quel est l’impact sur la mise en œuvre du nouveau Code de procédure pénale fédéral ?

R: La situation compromet sa mise en œuvre.

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