– À La Traboule, on aime se perdre entre chanson, alcool et tarot
Architecte de métier, Isabelle Dorsaz mène son autre vie de chanteuse à textes tout en tirant les cartes et en organisant la scène du 67bis de la rue Ancienne.
Il est un recoin, tout au bout du Vieux Carouge, qui dessine une géographie à part dans la cité, comme un appendice en voie de garage, hors d’atteinte du tumulte routier. Juste avant le Rondeau, le 67bis de la rue Ancienne fait un cul-de-sac dont on pourrait dire qu’il constitue une place de village. Ici sont les Moraines, selon les plans du cadastre. Pour atteindre la circulation du grand giratoire de l’autre côté des murs, il y a cependant une minuscule venelle. Une ruelle sans nom. Un accès privé, que les citadins, au bénéfice du droit de passage, empruntent couramment.
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