Selon leur avocat, de nombreux automobilistes auraient évité le pire. “Alors qu’ils roulaient à grande vitesse sur l’autoroute, à 130 km/h en train de doubler, tout à coup, le moteur n’a plus aucune puissance, ou très peu, ce qui fait qu’ils passent de 130 km/h à environ 50 km/h”, raconte ainsi l’avocat Christophe Lèguevaques.
“C’est mettre en danger la vie d’autrui, car nous avons affaire à un industriel qui avait connaissance d’un risque qui s’est révélé de manière récurrente et importante”, dénonce-t-il. Les clients assurent effectivement que Renault était au courant des risques, mais n’a organisé aucune campagne de rappel. Cette “plainte massive” doit être déposée pour “tromperie aggravée”.
L’industriel se défend en soulignant qu’aucun incident corporel n’a été provoqué. “Le groupe Renault n’a jamais cessé et continue d’examiner les demandes qui lui sont adressées. 93% des cas clients identifiés dans ce dossier ont déjà fait l’objet d’une prise en charge”, a fait savoir le groupe dans une réponse écrite transmise au Parisien.
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