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J’avoue faire match nul avec Caxias, voire perdre, mais faire match nul avec Caxias en demi-finale, en plein Beira-Rio, ce n’est pas acceptable.

L’Inter à la fin de l’année dernière était plus efficace, jouait contre des équipes reléguées et réussissait à gagner, avait un répertoire de mouvements, et surtout, beaucoup de monde qui arrivait dans la région.

Hier, on a commencé comme ça, en écrasant Caxias, et en attaquant des deux côtés, en récupérant le ballon, en marquant avec plus de vitalité et avec un peu de pressing. On s’est pris deux frayeurs inutiles avant de marquer le but, sur la contre-attaque, alors qu’on en avait 4 dans la surface. Ensuite, nous avons raté des occasions d’élargir le tableau de bord et de laisser le jeu tranquille.

Encore une fois, dans les arrêts de jeu, nous avons encaissé un but dans lequel, si je ne me trompe pas, il n’y avait qu’un seul joueur de Caxias dans la surface de l’Inter, et le score a échoué du centre vers, à mon avis, le gardien de but.

La seconde mi-temps était la même, avec l’Inter pressant et Caxias défendant. L’équipe se portait bien, et le remplacement de Wanderson par Pedro Henrique était sain, donnant plus d’élan offensif. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’Inter n’a pas ressenti l’expulsion de De Pena et a continué à chercher le but, Estevão perdant seul avec le gardien. Jusqu’à présent, je ne comprends pas le départ de Maurício, qui ne peut être justifié que par la fatigue.

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On s’est quand même fait peur, dans un geste qui, je crois, le joueur de Caxias était hors-jeu, mais on a été éliminés aux tirs au but.

C’est un autre gauchão dans lequel nous sommes hors de la finale, cette fois éliminés par une équipe qui n’est même pas venue marquer à Beira-Rio.

Il y avait un manque d’audace, il y avait la peur. S’il voulait la victoire, il aurait dû revenir à la mi-temps avec Pedro Henrique, retirer De Pena, avec un carton, ajuster l’équipe, mais Mano ne s’est pas créé un répertoire en pré-saison.

Il faut cependant critiquer vivement la direction, en raison du manque d’harmonie avec les entraîneurs. Cela ne veut pas dire les exempter des mauvais boulots, et Mano adapte ces mauvais boulots dans le gauchão.

L’Inter a amené Ramirez, connu pour mettre en place des équipes dans le jeu de position, ce qui nécessite des mouvements de tous les athlètes, mais l’équipe était composée de joueurs qui ne voulaient pas bouger. Ed, Patrick, Cuesta, Dourado et D’Ale n’étaient pas sur la même longueur d’onde que l’entraîneur.

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Puis vint Medina, qui mendiait des pointes et des joueurs pointus. La direction a même essayé, avec David, mais les options étaient faibles, et notre attaque était composée de milieux de terrain. En quittant Médine, les attaquants sont venus sur les flancs, et Mano, avait à sa disposition, deux attaquants pointus sur les flancs, deux milieux offensifs, et des joueurs qui évoluaient à la fois en attaque et en défense, comme De Pena, et même deux ailiers offensifs.

Mais Mano est un entraîneur qui n’aime pas trop attaquer, et la direction ne lui a pas donné de milieux de terrain, au moins un milieu de terrain pour remplacer Gabriel.

Je le répète, il ne s’agit pas d’exonérer le travail de coaching. Avec cette équipe, il était obligatoire non seulement d’atteindre la finale, mais aussi de gagner le Gauchão, et c’était possible, il suffisait d’ajuster le positionnement et les fonctions de l’équipe, mais Mano ne l’a pas fait. Ce n’est pas sa faute si nous avons raté des buts, mais c’est sa faute si les buts que nous encaissons viennent toujours du même côté, toujours du même endroit, et rien n’est fixé à ce sujet.

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En particulier, je vois la situation de Mano comme insoutenable, sa permanence injustifiable, après tant d’erreurs d’affilée, et les mêmes erreurs, comme si cela ne dépendait que d’un seul joueur.

Le manque de courage rejaillit aussi sur l’équipe, sur le risque.

Mano a eu tort de mettre Estevão dans l’équipe et de le sélectionner pour tirer le penalty. Tous les anciens collectionneurs étaient droitiers. Ce n’est pas parce qu’Estevão est un gamin, Matheus Dias est entré pour tirer le penalty et il l’a fait avec maîtrise. C’est de la conviction, et un joueur qui fait deux pas pour tirer le penalty n’est pas convaincu de la force nécessaire pour le dernier penalty. Et il y avait Mercado, Bustos et Tahuan Lara, qui tire des coups francs, tire fort et bien. Mauvais choix.

Mais un entraîneur qui dit que l’équipe a beaucoup attaqué, à domicile, contre Caxias, en demi-finale, avec un stade plein, ne peut transmettre ni courage ni confiance aux tireurs de penalty.

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