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Quittez l’équipe USAR satisfaite de 12 sauvetages, “mais contraste frappant avec de nombreuses victimes”

Quittez l’équipe USAR satisfaite de 12 sauvetages, “mais contraste frappant avec de nombreuses victimes”
Travailleurs humanitaires au travail dans la ville turque de Kahramanmaras

Nouvelles de l’ONSaujourd’hui, 04:26

L’équipe de secours néerlandaise USAR, qui a recherché les victimes des tremblements de terre en Turquie la semaine dernière, est satisfaite du nombre de douze personnes qu’elle a secourues. Ce nombre est supérieur aux attentes, a déclaré le chef d’équipe Job Kramer dans l’émission de radio NOS avec un œil sur demain.

Kramer se rend compte que le nombre de personnes secourues contraste fortement avec le nombre de morts, qui se comptent par dizaines de milliers. “Mais douze, c’est beaucoup pour nous, nous n’avons jamais sauvé autant de personnes lors d’un tremblement de terre.”

Au total, les équipes de secours internationales ont sorti plus de 200 personnes vivantes des décombres au cours de la semaine dernière, selon Kramer, sans compter le nombre de sauvetages effectués par les travailleurs humanitaires locaux. Kramer appelle cela “un montant sans précédent”.

L’équipe était composée de 65 personnes et de huit chiens. L’équipe a pu sauver des gens, surtout dans les premiers jours après le séisme, mais après cela, c’est devenu plus difficile. “Vous voyez qu’après ça les chances de survie diminuent très vite, dans ce froid.”

L’un des faits saillants, selon Kramer, a été le sauvetage d’un garçon de 8 ans vendredi. “Chaque sauvetage est bien sûr très spécial, mais celui-ci est arrivé à un moment où nous ne nous y attendions plus. Et puis c’est devenu qu’il s’agissait d’un enfant, qui est également relativement indemne. Vous n’oublierez jamais ce regard dans ses yeux.

L’équipe était au travail pour la dernière fois hier et s’envolera pour les Pays-Bas jeudi. Le travail était mentalement difficile, dit le chef d’équipe de l’USAR. Dans les jours à venir, et aussi après, une grande attention sera donc portée au traitement mental.

“Nous le faisons principalement ensemble, mais nous recevons également un soutien externe”, explique Kramer. “Avec de la place pour les émotions et les histoires, pour donner une place à tout. Ce ne sera pas fini avant un moment.”

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