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Qui est le nouveau dans la classe ? Le professeur invité ! Ou l’employé licencié

Qui est le nouveau dans la classe ?  Le professeur invité !  Ou l’employé licencié

Le ministre de l’Éducation Ben Weyts (N-VA) continue de lancer des idées pour lutter contre la pénurie d’enseignants. Les derniers de sa manche : le professeur invité et l’employé prêté.

Fin février, le service de l’emploi du VDAB comptait 3 383 postes vacants d’enseignants : 2 201 dans l’enseignement secondaire et 1 182 dans l’enseignement maternel et primaire. C’est une sous-estimation, car les écoles qui ne sont ouvertes que quelques heures ne l’annoncent souvent pas via le VDAB.

Pour faire face à la pénurie persistante d’enseignants, Weyts dit avoir déjà lancé une trentaine de mesures créatives. Néanmoins, le besoin reste élevé, selon les chiffres du VDAB. C’est ainsi que le ministre de l’éducation a évoqué deux nouvelles idées sur Radio 1 mardi matin : le professeur invité et l’employé prêté.

Un enseignant invité remplit un nombre limité d’heures et ne doit pas nécessairement avoir un diplôme d’enseignant. “Il ou elle enseigne, par exemple, cinq heures de français ou six heures de mathématiques”, explique Weyts. “Nous espérons que les entreprises permettront aux employés de donner un nombre limité d’heures dans les écoles où leurs futurs employés sont également formés.”

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L’entreprise ajuste les salaires

Une deuxième approche consiste à réaffecter les salariés licenciés dans leur propre entreprise, par exemple en raison d’une restructuration. L’idée de Weyts est que ces employés sont prêtés par l’entreprise. Ils gardent leur salaire chez leur employeur. “L’éducation paie les coûts salariaux de l’enseignant, l’entreprise paie le reste”, déclare Weyts. “Cela crée une situation gagnant-gagnant.”

L’employé prêté pourrait enseigner un plus grand nombre d’heures que l’enseignant invité, c’est pourquoi un certificat de compétence pédagogique est requis pour lui, dit Weyts. Après tout, cela est nécessaire pour garantir la qualité de l’éducation.

Les pistes sont principalement destinées aux écoles secondaires, bien que l’enseignant invité puisse également être utilisé dans les écoles primaires. L’enseignement supérieur travaille depuis un certain temps déjà avec des conférenciers invités. Dans l’enseignement secondaire également, il existe déjà une réglementation pour les soi-disant « recruteurs ».

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L’année scolaire prochaine

L’intention est que les deux solutions à la pénurie d’enseignants entrent en vigueur à partir de la prochaine année scolaire. Weyts a déjà l’approbation de principe du gouvernement. Maintenant, les partenaires sociaux doivent aussi donner leur bénédiction. Weyts ne s’attend à aucune opposition. “Je suppose qu’ils regardent cela avec un esprit ouvert”, a-t-il déclaré sur Radio 1.

Il rappelle que les syndicats avaient auparavant également donné leur feu vert à une trentaine d’autres mesures pour faire face à la pénurie d’enseignants. Le syndicat chrétien de l’éducation COC a immédiatement émis des réserves sur les idées de Weyts sur Radio 1. Elle craint que la charge de travail du personnel enseignant permanent n’augmente si les enseignants supplémentaires issus du monde des affaires ne font qu’enseigner. En conséquence, les tâches de soutien, telles que l’administration et la supervision, incomberaient au corps permanent.

Plus tôt, Weyts a également proposé d’utiliser des enseignants via les emplois flexibles fiscalement avantageux. Mais avec le gouvernement fédéral, qui est responsable du régime, il a reçu un zéro sur la demande.

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Une analyse de ce journal a montré que sur le papier il n’y a pas de pénurie d’enseignants. Après tout, le nombre d’employés dans l’éducation a fortement augmenté ces dernières années, passant de 170 000 équivalents temps plein en 2012 à 185 000 en 2022. En théorie, il y a suffisamment d’enseignants, mais malheureusement ils ne sont pas toujours utilisés efficacement, selon les experts de l’éducation. .

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