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Quand voir Vénus et la pleine lune

Quand voir Vénus et la pleine lune

KJuste après le coucher du soleil, une étoile brillante apparaît à l’horizon ouest : c’est Vénus, notre planète voisine dans le système solaire. Ce printemps, il devient l’« étoile du soir » incontestée. Parce qu’il orbite autour du Soleil dans l’orbite de la Terre, nous ne le voyons jamais très loin de notre étoile d’origine – il apparaît soit tôt le matin avant le lever du soleil, soit, comme maintenant, au crépuscule. Sa lumière vive – qui n’est bien sûr rien d’autre que la lumière solaire réfléchie – est en partie due à sa relative proximité (environ 150 millions de kilomètres nous séparent de Vénus fin avril), en partie due à son atmosphère très réfléchissante. Vénus est entourée d’une couche dense de nuages, qui réfléchit environ les deux tiers de la lumière solaire qu’elle reçoit dans l’espace. A titre de comparaison : avec notre lune terrestre, ce degré de réflexion n’est que de douze pour cent en moyenne.

Alors que Vénus se rapproche actuellement de la Terre, sa luminosité perçue augmentera très légèrement au cours du mois. Elle atteindra sa splendeur maximale à la mi-juillet, mais avec le coucher du soleil, le meilleur moment pour admirer Vénus dans le ciel cette année, c’est maintenant !

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Mercure atteint la meilleure visibilité en soirée début avril

Dans le ciel terrestre, Vénus se déplace dans une région très intéressante connue sous le nom de “Golden Gate of the Ecliptic”. Cela signifie la zone entre les amas d’étoiles des Pléiades et des Hyades dans la constellation du Taureau : Vénus passe devant les deux amas au milieu du mois ; le 12 avril, il se tient à peu près aligné entre eux. Il se rapproche des “Sept étoiles”, c’est-à-dire des Pléiades, jusqu’à 2,5 degrés, ce qui correspond à peu près à l’épaisseur d’un pouce tendu.

Les Pléiades représentent sept sœurs dans la mythologie grecque antique, alors Vénus les rejoindra pendant quelques jours. Cela fait une belle opportunité de photo, surtout avec les Hyades plus à l’est et l’étoile brillante Aldebaran : le meilleur moment est une heure après le coucher du soleil, vers 21h30. Si vous regardez bien, vous pourrez peut-être apercevoir une faible étoile légèrement jaunâtre juste au-dessus de l’horizon et un peu à droite : c’est Mercure, qui a également sa meilleure visibilité nocturne de l’année début avril. En tant que planète la plus intérieure du système solaire, Mercure est encore plus proche du soleil et est donc encore plus difficile à voir que Vénus.

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Les constellations printanières dominent le ciel

Après le crépuscule, les constellations printanières dominent le ciel. Juste au sud, nous trouvons le Lion avec son étoile principale Regulus. L’étoile blanchâtre est “seulement” à 80 années-lumière de nous, mais brille 300 fois plus fort que le soleil : cela en fait l’une des étoiles les plus brillantes du ciel ; notre star domestique, en revanche, ne pouvait être vue qu’à cette distance avec des aides optiques. Les deux autres coins du Triangle du Printemps, Spika dans Virgo et Arcturus dans Bearkeeper, ne pourraient pas être plus différents. Spika est une étoile géante jeune, chaude et donc extrêmement lumineuse : dix fois plus lourde et huit fois plus grosse que le Soleil, elle brille vingt mille fois la lumière du Soleil dans l’espace. Nous pouvons encore les voir très clairement à leur distance de 260 années-lumière.

Arktur est différent : à une distance de 37 années-lumière, c’est le plus proche des trois. Seulement 1,5 fois plus massive que le Soleil, elle a encore deux cents fois la luminosité du Soleil, car Arcturus s’est étendu à vingt-cinq fois le rayon du Soleil – c’est une vieille étoile géante en fin de cycle de vie. Son immense surface brille de mille feux – et à environ 4000 degrés, elle est assez fraîche et donc rougeâtre. Sa couleur rougeâtre peut être vue à l’œil nu, surtout lorsqu’on la compare aux Regulus et Spika blanchâtres.


Le ciel étoilé en avril
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Image : dpa

Flux d’étoiles filantes Lyrids entre le 14 et le 30 avril

Avril est aussi le mois du flux d’étoiles filantes Lyrid. Ces fragments d’une comète découverts en 1861 s’embrasent entre le 14 et le 30 avril et semblent provenir du ciel près de la constellation de la Lyre, située profondément au nord-est sur la carte. Le maximum des Lyrids cette année tombe le matin du 23 avril, et donc commodément proche de la nouvelle lune. Il est préférable d’attendre que la constellation de la Lyre soit montée plus haut au-dessus de l’horizon, c’est-à-dire vers minuit. Ensuite, les feux d’artifice à l’échelle des étoiles commencent, mais une pluie de météores plutôt discrète.

Bien qu’il y ait eu des années exceptionnelles, en règle générale (et très probablement aussi en 2023), le taux d’heure zénithale, c’est-à-dire le nombre de météores Lyrides maximum visibles par heure dans des circonstances idéales, est d’environ 20. Le taux d’heure zénithale est le nombre de les météores qui peuvent être vus sous parfait pourraient compter dans un ciel sombre si le radiant (dans ce cas le point radiant dans la lyre) était exactement au zénith, c’est-à-dire au-dessus de nos têtes. Cependant, comme le ciel est toujours plus ou moins éclairé artificiellement, le radiant n’est généralement pas au zénith et on ne peut de toute façon pas voir tout le ciel, le vrai taux horaire, c’est-à-dire le nombre de météores réellement visibles par heure, est bien en dessous du zénith taux horaire dix ou moins.

Pleine lune le 6 avril

Dim : 1er avril, lever du soleil 8h03, coucher du soleil 20h57 ; 30 avril, lever du soleil 7h04, coucher du soleil 21h42.

Lune : 6 avril, 7h35 : pleine lune ; 13 avril, 12h11 : dernier trimestre ; 20 avril, 7h13 : nouvelle lune ; 28 avril, 00h20 : premier trimestre.

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