La fragilité émotionnelle du Barça
“Je ne pense pas. Avec une débâcle mentale, nous n’aurions pas égalé le match deux fois. L’équipe a fait confiance jusqu’au bout et s’est respectée. Je vois l’équipe impliquée, avec âme et courage. La victoire n’a pas eu lieu à cause de diverses circonstances, c’est difficile à expliquer. Nous n’avons pas bien couru au bon moment. Les sensations en Europe par rapport à la saison dernière sont bien meilleures. J’essaie toujours de garder les choses positives”.
Un classique sans les « vaches sacrées » du Barça ?
“C’est possible. Nous verrons ce qui se passera. C’est déjà arrivé cette saison. Je ne regarde même pas ces choses. Tout se concentre sur les capitaines, mais nous sommes une équipe. Tous les joueurs sont importants, pas seulement le titulaire onze. Le football a changé : il y a cinq changements et tout le monde doit être prêt”.
Benzéma
“On va changer peu. On n’a pas Ronald [Araujo], qui l’année dernière a très bien arrêté Vinicius. Celui qui joue sur l’aile droite doit être très bon et avoir de l’aide. L’année dernière, Araujo avait également besoin de la couverture de ses coéquipiers. Mais j’insiste : plus que Vinicius, celui qui m’inquiète, c’est le bloc madrilène.”
Son avenir
“Avec Laporta on ne parle à aucun moment de ma continuité. Travaillons. La saison continue”.
La déception de Barcelone
“Je le comprends parfaitement. Je sais où je suis. Nous avons échoué quand nous ne pouvons pas le faire. J’ai de l’empathie et je comprends le fan du Barça. Je suis aussi triste, ce qui s’est passé l’autre jour était une terrible honte. Mais nous ne sommes pas Je suis venu ici moins d’un an pour renverser la situation et je suis optimiste. Nous avons fait de bonnes signatures, je pense qu’il est tôt pour tirer des conclusions. Il reste beaucoup de Ligue, la Coupe, la Super Coupe, allons-y voir comment se termine la Ligue des champions… Nous verrons”.
Excité avant le classique ?
“Je ne sais pas si ce serait le bon mot (rires). J’aime jouer ce type de matches, j’aimerais continuer à être footballeur. Et j’adore les préparer en tant qu’entraîneur. C’est dans ce type de des matchs où il faut être à la hauteur, sortir du scénario, préparer de nouvelles choses. C’est spectaculaire de jouer un match de ce calibre. Je le vois comme une belle opportunité de devenir plus leader”.
Conversation avec Laporta
“Il est aussi très optimiste. C’est un phénomène, c’est toujours positif et ça donne des ailes. Il m’a donné un maximum de confiance. C’est dommage ce qu’a vécu la Ligue des champions. L’Europe a été cruelle avec nous. Nous sommes sur la bonne voie, nous allons bien. Il faut continuer comme ça ».
Madrid souffre des contre-attaques. Le Barça pourrait-il en profiter ?
“Ce n’est pas notre idée. Nous voulons attaquer en bloc, mater nos rivaux sur leur propre terrain. Nous avons des joueurs qui peuvent profiter des transitions, mais nous n’aimons pas ça. Nos joueurs n’ont pas le profil pour jouer ça genre de foot”.
L’évolution de l’équipe
“Je suis optimiste. Je suis très confiant dans le travail que nous faisons. Avant le match contre l’Inter, les sensations étaient bonnes. Nous ne pouvons pas oublier que nous n’avons perdu aucun match de championnat et que nous sommes le dirigeants. J’essaie d’être fort mentalement. Je suis très culé et j’aimerais que ça se passe bien. Je n’arrêterai pas d’insister. Le jour où je n’y verrai pas clair, je partirai. Pour l’instant je Je suis content malgré la débâcle face à l’Inter. Quand je ne pense pas être une solution, je rentre chez moi.” .