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Préservatif antique : un musée néerlandais expose une relique insolite

Un préservatif illustré du 19e siècle rejoint le Rijksmuseum

AMSTERDAM – 09 Mai 2024 – Le Rijksmuseum d’Amsterdam accueille une pièce unique : un préservatif illustré datant du XIXe siècle. Ce “souvenir de luxe” a été acquis pour 1 000 € et représente désormais le premier préservatif à intégrer la collection d’art du musée. L’objet, probablement originaire d’un bordel parisien, est orné d’une gravure érotique. Cette exposition offre une perspective intéressante sur l’histoire de la sexualité humaine, et sa conservation.Pour en savoir plus, plongez dans les détails intrigants.

un préservatif illustré du 19e siècle rejoint les maîtres néerlandais au Rijksmuseum

Amsterdam accueille une pièce d’histoire inattendue : un préservatif illustré vieux de 200 ans. Ce “souvenir de luxe” du 19e siècle est devenu le premier préservatif à rejoindre la collection d’art du Rijksmuseum.

Un souvenir érotique venu d’un bordel parisien ?

Fabriqué probablement à partir d’un appendice de mouton vers 1830, ce préservatif proviendrait d’un bordel haut de gamme, vraisemblablement à Paris. L’objet est orné d’une gravure érotique représentant une nonne partiellement dévêtue pointant du doigt les organes génitaux en érection de trois ecclésiastiques.La gravure est accompagnée de la phrase Voila, my choice (“Voilà, mon choix”).

Le saviez-vous ?

Avant l’invention du caoutchouc vulcanisé en 1839,les préservatifs étaient fabriqués à partir de lin,de membranes animales ou même de carapaces de tortues. Ils offraient une protection limitée contre les maladies sexuellement transmissibles et la grossesse.

Un clin d’œil à la mythologie grecque

Joyce Zelen, conservatrice au Rijksmuseum, explique que la composition de la gravure fait délibérément allusion au mythe grec du Jugement de Pâris, dans lequel un prince troyen doit choisir la plus belle des trois déesses. So we believe that whoever acquired the condom would have been fairly sophisticated and well-educated, dit-elle.

Exposition “Safe Sex?” au Rijksmuseum

Acquis pour 1 000 € lors d’une vente aux enchères à Haarlem en novembre dernier, le préservatif est exposé dans une vitrine cette semaine. Il est la pièce maîtresse d’une petite exposition au Rijksmuseum intitulée “Safe Sex?”, qui présente des estampes et des dessins néerlandais et français sur les thèmes du travail du sexe et de la santé sexuelle.

L’utilisation des préservatifs au 19e siècle

Dans les années 1830, l’utilisation des préservatifs était mal vue, en particulier par l’église. In the 1830s, when this condom was made, the use of condoms was still frowned upon, especially by the church, explique Zelen. They were mostly sold under the counter at brothels or barber shops, though there are some reports of luxury shops offering bespoke tailoring.

Conseil pratique

La conservation des objets anciens, comme ce préservatif, nécessite des conditions spécifiques de température et d’humidité pour éviter leur détérioration.

Un souvenir promotionnel flatteur

Ce souvenir promotionnel exposé à Amsterdam, d’une longueur de 20 cm, flattait son consommateur. We looked at it with UV light and suspect it was never actually used, précise Zelen.

L’ambiguïté de la gravure était également un atout marketing. It’s also unclear whether the nun in the etching is pointing at the bald man, the thin man, or the one who looks slightly overweight, dit Zelden. That way, any type of man could feel spoken to.

FAQ

Pourquoi ce préservatif est-il crucial ?
Il offre un aperçu rare des pratiques contraceptives et des attitudes envers la sexualité au 19e siècle.
De quoi était fait ce préservatif ?
Probablement d’un appendice de mouton.
Où était-il vendu ?
Principalement dans les bordels et les salons de coiffure, parfois dans des boutiques de luxe.

Que pensez-vous de l’ajout de cet objet à la collection du Rijksmuseum ? Partagez votre opinion sur les réseaux sociaux !

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