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Première ligne et vaccin judiciaire – Chronique de Hernando Herrera – Chroniqueurs – Opinion

Première ligne et vaccin judiciaire – Chronique de Hernando Herrera – Chroniqueurs – Opinion

Il y a eu plusieurs manifestations de la Cour suprême de justice et du Conseil d’État, les plus hautes instances de leurs juridictions respectives, dans le sens de souligner que la décision illégale n’est pas contraignante, tant qu’elle est considérée comme inexistante. Bien sûr, les choses qui passent par l’illégalité évidente ne sont pas contraignantes, “elles ne peuvent pas non plus lier”. Ce critère est repris dans d’autres figures de l’ordre juridique national, au sein desquelles prévaut la figure de « l’exception d’inconstitutionnalité ».

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Elle incarne une faculté attribuée aux autorités, principalement les juges, et est configurée comme un devoir, puisque comme notre Cour constitutionnelle l’a bien établi, elle ne peut manquer de se prononcer dans les événements où une contradiction manifeste est décelée entre une disposition de hiérarchie inférieure et normes constitutionnelles.

Par conséquent, il sera impératif d’y recourir lorsque la norme inférieure que l’on entend appliquer est contraire aux canons supérieurs, même ainsi et avec tout cela, il n’y a pas eu de prononcé sur son inconstitutionnalité, car sinon l’irrégularité manifeste ne pourrait pas être évité.

Ce qui précède sert de base à la position judiciaire que pourrait avoir l’application du décret récemment publié au moyen duquel le gouvernement a créé la soi-disant « Commission intersectorielle pour la promotion de la paix, de la réconciliation et de la participation citoyenne », qui n’est rien d’autre créer une cour de justice parallèle au sein de l’exécutif, afin de couronner l’objectif (ou l’obsession) de libérer « coûte que coûte » (et donc de prétendre maquiller d’une autre manière) les membres de la ligne dite de première ligne.

Afin de donner un nom propre aux choses, et non de leur attribuer des nuances indues, avec ce décret fallacieux, le Gouvernement brouille les cadres juridiques de la paix à sa convenance, rompt avec l’indépendance judiciaire et sape les actes judiciaires rendus conformément à la loi.

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Compte tenu de tout cela, comme cela a été fait à maintes reprises, la Corporation Excellence in Justice ne peut qu’exprimer une fois de plus son ferme rejet de cet affront à la Justice, et à son tour ratifier sa solidarité avec les autorités judiciaires, en particulier avec ceux qui ont adopté les mesures qui a justement déterminé la détention de personnes dont le pays garde un vif souvenir des actes de vandalisme et la proclamation des sanctions dues est attendue par les victimes oubliées.
Eh bien, par rapport à ce qui a été dit, notez que sans autonomie judiciaire, il n’y a pas de démocratie, donc à partir de cette plate-forme, nous prônons le respect de ce principe, et le respect en ce sens des paramètres constitutionnels, c’est-à-dire si cela est logé dans l’intérieur juridiction gouvernementale, que cette Constitution “n’a pas cessé d’exister”.

A ce titre, il appartient désormais aux juges d’assurer cette prédominance constitutionnelle, et pour leur prise en considération face à un acte illégal, de préciser ici le chiffre précité de l’exception d’inconstitutionnalité. Ce qui sera sans doute un “vaccin judiciaire” opportun pour éviter le chaos auquel nous sommes convoqués. De plus, parce que, comme l’a clairement souligné le président de la Cour supérieure de Bogotá, le magistrat Hugo Alexander Ríos, « aucune détention illégale » n’a eu lieu ici.

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Une voix qui a été en phase avec la défense de l’institutionnalité judiciaire mise en avant par d’autres acteurs et responsables de la Branche, et à laquelle le président de notre Cour suprême de justice, le magistrat Aroldo Quiroz, s’est joint dans l’exercice de ses pouvoirs ; le procureur général de la Nation, le procureur général de la Nation et l’ombudsman.

MARCHÉ HERNANDO HERRERA

(Lire toutes les chroniques d’Hernando Herrera Mercado dans EL TIEMPO, ici)

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