Le 28 janvier, le président du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokayev, lors d’une réunion avec le Premier ministre russe Mikhail Mishustin, a évoqué la proposition du président Vladimir Poutine de créer une union trilatérale entre la Russie, le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, notamment pour résoudre les problèmes du secteur gazier. À ce sujet écrit Interfax.
“Aujourd’hui, Vladimir Vladimirovitch a parlé de la nécessité de créer une sorte d’union trilatérale, et il va appeler le président de l’Ouzbékistan. Nous devons également approfondir ce sujet, du moins pour moi, sans parler de nos spécialistes, afin de parvenir au résultat et à l’accord souhaités. Pourquoi pas », a déclaré Tokaïev.
Selon lui, il y a des questions qui nécessitent une coordination supplémentaire et même des négociations, en particulier, nous parlons du secteur du gaz.
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Le président du Kazakhstan est arrivé en Russie pour une visite officielle. Tokaïev et Poutine ont précédemment signé une déclaration à l’occasion du 30e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Fédération de Russie et la République du Kazakhstan.
Kasym-Jomart Tokaev en Juin refusé pour soutenir la position de la Russie avec le début d’une invasion à grande échelle de l’Ukraine et, en présence de Poutine lors d’un forum à Saint-Pétersbourg, appelé les territoires quasi-étatiques dits “DNR” et “LNR”.
Avant cela, le politologue kazakh Yerbol Yedilov, citant ses propres sources, a déclaré que le Kremlin allait décerner à Tokaev l’Ordre d’Alexandre Nevsky, mais Tokaev a décidé de ne pas accepter de récompenses nationales ou étrangères jusqu’à la fin de son mandat présidentiel. Dans le même temps, l’attaché de presse du président russe Dmitri Peskov a nié le refus de Tokaïev de l’ordre russe. Selon lui, aucune récompense n’était prévue.
Le président sortant Tokaïev a remporté les élections au Kazakhstan. Pourquoi avait-il besoin d’élections anticipées ? La position neutre de Tokaïev face à la guerre que la Russie mène contre l’Ukraine va-t-elle changer ? Nous en avons parlé avec le politologue Dimash Alzhanov