2024-10-15 03:47:00
AGI – Dans notre pays, plus de 3 millions et demi de personnes vivent avec un troubles de l’alimentation et de l’alimentation (ADN)comme l’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie boulimique. L’organisation des services qui s’occupent de ces patients se développe, mais les centres sont peu nombreux et mal répartis, comme le montre la cartographie territoriale que vient de publier l’Istituto Superiore di Sanità (ISS). Ce sera l’un des thèmes au centre du congrès national de la Société italienne de psychopathologie alimentaire (SIPA), une section spéciale de la Société italienne de psychiatrie (Sip), qui se tiendra à Udine les 17 et 18 octobre.
“Dans ce congrès, toutes les formes d’intervention seront discutées, en grande partie psychothérapeutiques et psychoéducatives, mais aussi pharmacologiques”, rapporte Matteo Balestrieri, président du congrès SIPA, co-président de la Société italienne de Neuro Psycho Pharmacologie ainsi que professeur de psychiatrie. à l’Université d’Udine.
“En outre, toutes les idées et connaissances dont nous disposons sur les caractéristiques de ceux qui souffrent d’un trouble de la nutrition et de l’alimentation seront exposées. C’est pourquoi – poursuit-il – l’accent sera mis sur la boulimie, l’anorexie, mais aussi sur les troubles alimentaires incontrôlés et dans le sens large de l’obésité, qui a aussi une composante psychologique, liée à la suralimentation psychique”. Les experts qui participeront au congrès SIPA témoigneront de l’importance d’une approche multidisciplinaire.
“Il existe diverses contributions nécessaires pour intervenir efficacement sur la nutrition et les troubles de l’alimentation, qui impliquent différents professionnels : psychiatres, psychologues, éducateurs professionnels, spécialistes en médecine interne, nutritionnistes et diététiciens”, explique Balestrieri. « L’ADN sont des troubles qui présentent des caractéristiques certes liées à la sphère psycho-psychiatrique, mais ils ont aussi une composante physique et nutritionnelle importante qui doit être surveillée. Les niveaux d’intervention – poursuit-il – sont donc différents : ils vont de ambulatoire à semi- résidentiels et de jour, avec la possibilité de séjours courts en hôpitaux de jour pour le suivi de l’état physique, voire d’hospitalisations. Il convient également de rappeler le rôle des structures résidentielles qui permettent un accueil plus long et qui sont très inégalement réparties sur le territoire national. En outre, lors du congrès SIPA, une attention particulière sera accordée à la prévention, au diagnostic précoce et à l’importance d’intervenir rapidement.
“Dans le domaine de l’ADN, comme dans de nombreux autres domaines de la psychiatrie et au-delà, intervenir précocement signifie raccourcir la durée de la maladie et réduire le risque d’aggravation de celle-ci”, souligne Balestrieri. “Laisser passer le temps signifie plutôt aggraver le pronostic et rendre difficiles les interventions ultérieures”, conclut-il.
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