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Oviedo, Gijón et Avilés, parmi les régions d’Espagne où l’on dit le plus de tacos

Asturies




MV | PAR EXEMPLE


Les Asturiens se distinguent dans un classement mené par les Canaris et fermé par les Valenciens, les mieux parlés

24 mars 2023. Mise à jour à 05h00.

Près de la moitié des Espagnols – 48,3% – n’aiment rien que les tacos soient utilisés en leur présence. Ils se sentent mal à l’aise, voire offensés, comme le révèle une étude réalisée par une plateforme d’apprentissage des langues. Paradoxal, vivre dans un pays où les gens —confirmés— parlent mal, avec une moyenne de neuf gros mots par jour et par personne. Ils sont inférieurs à ceux qui sont articulés aux États-Unis, où quelque 21 sont diffusés quotidiennement, et également inférieurs à ceux utilisés en Pologne —19—, et au Royaume-Uni et en Allemagne —dix—. Mais il y en a encore beaucoup. Les Asturiens occupent la quatrième position dans le classement de la grossièreté verbale menée par les canaris, les andalous et les galiciens.

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Santa Cruz de Tenerife, Grenade et la région de La Corogne, Oleiros et Arteixo sont, sur toute la carte, les territoires où l’on entend le plus de tacos, avec une moyenne de 16, 13 et 12 quotidiens, respectivement. Derrière eux, à Oviedo, Gijón et Avilés, on dit en moyenne 11 tacos par jour, qu’à plus d’un sûrement ils semblent peu nombreux. Las Palmas et Levante (Alicante-Elche-Valence) sont les zones qui utilisent le moins ces vilaines charges, avec environ cinq ou sept par jour.

Les Asturies se démarquent une fois de plus dans le rapport en prenant en compte les endroits où on la parle le moins bien. Les données recueillies révèlent que près de quatre Espagnols sur 10 prononcent des jurons lorsqu’ils rencontrent des amis, suivis de près par ceux qui les prononcent à la maison et, en troisième position, en conduisant. Les Asturiens se distinguent parce qu’ils sont ceux qui utilisent le plus le blasphème n’importe où, n’importe où. Ils n’ont pas de site particulier comme à Santa Cruz de Tenerife, qui se distingue dans l’enquête car c’est là qu’ils sont le plus utilisés pour rencontrer des amis. Ou à Barcelone, qui est au travail, ou à Palma, en conduisant.

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La grande majorité des Espagnols évitent d’utiliser un langage obscène devant les enfants (68,54%), suivis de près par ceux qui préfèrent ne pas jurer devant leurs patrons (68,22%) et ceux qui s’isolent devant les personnes âgées. D’autre part, les principaux instigateurs de l’utilisation des blasphèmes et des malédictions se sont avérés être des amis, Murcie et Orihuela étant les endroits où ils sont le plus utilisés contre eux.

Des résultats de l’étude, on peut déduire que les hommes sont plus friands de blasphèmes – en moyenne dix fois par jour contre huit pour les femmes – et, aussi, les jeunes générations : les Espagnols âgés de 16 à 24 ans disent environ 11,64 tacos quotidiens ; ceux de plus de 55 ans, environ 4,25. L’enquête, dans laquelle 1 500 habitants de 19 territoires de toute l’Espagne ont été interrogés, conclut que les gens parlent moins bien lorsqu’ils rencontrent des amis, à la maison et au volant.


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