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Osakidetza reconnaît avoir besoin de 200 médecins de famille

Osakidetza reconnaît avoir besoin de 200 médecins de famille

Le ministre de la Santé a reconnu ce mercredi au Parlement basque qu’à Osakidetza “il nous manque environ 10%” des places en médecine familiale et pédiatrie à pourvoir. Le département dirigé par Gotzone Sagardui lui-même a envoyé il y a quelques semaines à la Chambre des informations détaillant chacun des 186 postes de médecins qui avaient des postes vacants dans le réseau de soins primaires sur les près de 1 900 affectés à ce niveau de soins.

Sagardui a précisé que “les zones rurales et les petites villes sont celles où l’impact” de ce manque de professionnels “est le plus important”. Et que le problème est exacerbé pendant les périodes de vacances, c’est pourquoi le Service de santé réduit les heures dans les centres de santé et a même fermé certaines cliniques pendant ces périodes.

Limiter le nombre d’heures d’ouverture des consultations externes est une mesure qui va se généraliser en raison du manque croissant de médecins. Un déficit qui augmentera dans les cinq ou sept prochaines années en raison des départs à la retraite prévus, comme l’a avancé Víctor Bustamente, directeur des soins de santé à Osakidetza, dans EL CORREO. Dans cette adaptation et réorganisation de ce niveau de soins dans lequel les PAC, les urgences ambulatoires, auront plus de pouvoirs. On s’attend à ce qu’ils assument certains processus thérapeutiques qui sont maintenant effectués dans les centres de santé ainsi que le traitement des congés de maladie.

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“Nous ne démontons pas le système, nous l’optimisons avec les ressources dont nous disposons”, s’est défendu le chef de la Santé, qui a rappelé que ces mesures qu’ils vont appliquer “ne sont pas des coupes” et qu’elles sont dues à “l’impossibilité de couvrir les postes de médecine familiale par manque de professionnels ». En ce sens, il a défendu le “pari” du gouvernement basque pour les soins primaires avec des mesures telles que la création de 358 nouveaux postes à ce niveau de soins et qui seront occupés par des professionnels de différents profils de santé.

Le conseiller a insisté sur le fait que la situation actuelle de manque de médecins de famille, tant au Pays basque que dans d’autres communautés, “est due à une mauvaise planification” par le ministère de la Santé des places de formation. L’exemple clair est Euskadi. Chaque année, une centaine de jeunes médecins de famille terminent leur résidence. Mais le nombre de ceux qui prennent leur retraite est plus important. Par conséquent, il n’y a pas suffisamment de nouveaux médecins incorporés pour pourvoir les postes vacants de ceux qui cessent leur activité.

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Afin de combler toutes ces lacunes à moyen terme, Osakidetza devrait former davantage de nouveaux médecins de famille. Presque deux fois plus qu’actuellement. Mais pour cela, la capacité actuelle de formation dans les unités d’enseignement (qui est à son maximum) devrait être sensiblement augmentée et le ministère de la santé devrait accorder plus de places MIR pour cette spécialité. Quelque chose qui aujourd’hui ne se produit pas. Le gouvernement central n’a pas non plus accepté la proposition présentée par Euskadi et la Galice de réaliser un appel MIR spécial uniquement pour les médecins de famille et les pédiatres.

Sagardui a défendu qu’à Osakidetza “nous n’amortissons aucun poste de médecine familiale” qui reste inoccupé et a insisté sur le fait que “l’offre de les occuper est permanente”.

Le chef de la Santé a répondu ce mercredi au Parlement basque à une question posée par Rebeka Ubera, de EH Bildu, dans laquelle elle était interrogée sur les mesures prévues par Osakidetza pour remédier à ce manque de professionnels des soins primaires. Ubera a accusé Sagardui de “promouvoir le modèle Ayuso au Pays basque” et a demandé au ministre “d’arrêter de blâmer” le ministère de la Santé pour la situation actuelle. Le souverainiste, a insisté, que le ministère puisse également adopter des mesures pour pallier ce manque de médecins dans les cliniques externes basques. À son tour, il a regretté que la Santé “n’envisage pas de changer sa stratégie” pour résoudre les problèmes de manque de médecins en soins primaires et a réitéré qu’Osakidetza “doit avoir suffisamment de professionnels pour bien soigner les patients”.

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