Les frappes de drones de cette semaine sur des aérodromes en Russie loin de la frontière ukrainienne soulèvent des questions non seulement sur la capacité de l’agresseur à protéger ses bases aériennes stratégiques, mais aussi sur la capacité potentielle de Kyiv à menacer directement le Kremlin lui-même et à développer des armes qui menacent l’ennemi. L’une des versions publiées est que les aérodromes russes ont été attaqués par des drones modifiés de l’ère soviétique Tu-141 ou “Striž”.
“Striž” modifié ou drone inconnu
Les frappes de lundi montrent que l’Ukraine sera désormais “en mesure de toucher toutes les cibles sur le territoire russe, y compris la Sibérie”, citant une source au sein du gouvernement ukrainien, a rapporté le Financial Times (FT). “En Ukraine, nous savons à quel point il est difficile de se défendre contre de telles attaques aériennes. Bientôt, il n’y aura plus de zones de sécurité en Russie”, ont cité les médias.
À son tour, “The New York Times” rapporte qu’au moins une des frappes a été assistée par un groupe de travail spécial près de la cible.
Les médias russes ont diffusé la version selon laquelle l’attaque avait été menée avec des drones soviétiques modifiés Tu-141 “Striž”. C’est “un véhicule aérien sans pilote réactif développé dans les années 1970, conçu pour la reconnaissance – il vole et photographie la zone, puis revient, enlève le matériel photographique et développe des films.
L’historien et chercheur de l’Académie de la défense nationale Valdis Kuzmins note que l’utilisation de tels dispositifs montre la capacité de l’Ukraine à improviser et à transformer des équipements obsolètes. “Il y a littéralement une semaine, des nouvelles sont apparues selon lesquelles des entreprises ukrainiennes de l’industrie militaire ont modifié et créé des drones capables de voler jusqu’à 1 000 kilomètres.
