Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 12:49
La migration devrait être discutée au sein de la coalition, mais la ChristenUnie ne négociera pas “des mesures d’intimidation pour les réfugiés”. C’est ce qu’a dit le chef du parti, Gert-Jan Segers, dans son discours au congrès de l’Union chrétienne.
Il a répété ses déclarations d’une interview dans une salle d’Amersfoort avec d’autres membres du parti D’hier sur le débat sur la migration. “Mais si cette conversation au sein de la coalition dégénère en négociations sur des mesures qui rendent les procédures aussi difficiles que possible, alors ce sera une conversation très courte en ce qui me concerne.”
Selon le leader de ChristenUnie, nous devons regarder plus largement que les seuls réfugiés. En termes d’afflux, une ville comme Deventer est ajoutée chaque année, dit Segers. Et si vous étendez cette comparaison “un seul des quartiers est habité par des réfugiés”.
La grande majorité de cette ville imaginaire est habitée par des travailleurs migrants, dit Segers. “Des gens qui sont amenés ici d’ailleurs à cause des faibles coûts salariaux et où les coûts de logement sont réduits au maximum.”
Ruth à Bruxelles
Il soutient que la politique européenne est nécessaire pour cela. “Une réglementation européenne de la migration de travail, qui n’est pas seulement bonne pour les employeurs, mais aussi pour les travailleurs eux-mêmes, pour les pays et les familles d’origine et pour les quartiers où ils vivent ici.” C’est au Premier ministre Rutte de porter ce message à Bruxelles, dit Segers.
La ChristenUnie prône une meilleure protection des frontières extérieures européennes. La répartition des réfugiés entre les pays doit également être mieux régulée. Et Segers préférerait introduire des permis de travail pour les travailleurs migrants.
Partenaires de la coalition ADC dans VVD ont plaidé ces dernières semaines pour limiter l’afflux de demandeurs d’asile, car les Pays-Bas ne seraient pas en mesure de faire face à l’accueil. Pour le groupe parlementaire VVD et membres La limitation des apports était même une condition pour accepter la loi de dispersion qui a été longuement discutée.
Inconfort avec le pouvoir
L’été dernier, les partis gouvernementaux ont déjà conclu un accord sur l’asile pour limiter l’afflux, en partie en freinant le regroupement familial. La cause immédiate était les scènes chaotiques récurrentes au centre d’application de Ter Apel.
Une partie des partisans de la ChristenUnie pense que le parti a franchi une limite morale inférieure avec l’accord sur l’asile, il est devenu clair lors d’un congrès supplémentaire du parti le mois dernier. Segers s’est adressé aux membres concernés dans son discours d’aujourd’hui. “Je sais très bien que nous pouvons tous nous lasser des histoires de compromis comme de petits pas dans la bonne direction.”
Selon le chef du parti, le malaise grandit à la ChristenUnie lorsque le parti est au centre du pouvoir. “J’espère que nous garderons toujours cela, l’inconfort avec le pouvoir”, a déclaré Segers. “Mais ce qui est encore plus inconfortable, c’est de s’éloigner.”