tukraine est en train de gagner sa guerre contre la Russie. Mais certains alliés vacillent. La semaine dernière, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a souhaité publiquement un retour à ce qu’il a appelé « l’ordre de paix » de l’Europe. Il a ensuite téléphoné à Vladimir Poutine pendant une heure. Le président Macron, dans des propos diffusés samedi, a répété les points de discussion du Kremlin sur l’élargissement de l’OTAN aux frontières de la Russie, affirmant que l’Occident devait se préparer « à donner des garanties à la Russie le jour où il reviendra à la table des négociations ».
Cette réflexion est bancale. De loin, le meilleur résultat de la guerre est une défaite militaire russe, accompagnée (et probablement incitant) à la sortie du pouvoir de Poutine. Faire face à une Russie vaincue sera délicat et l’échec occidental jusqu’à présent à se préparer à cette éventualité est lamentable. Pourtant une Russie même partiellement victorieuse