Moesha Johnson est sans doute l’une des nageuses australiennes qui accumule le plus de kilomètres dans l’eau. Qu’il s’agisse de courses de 10 kilomètres en mer ou de l’implacable monotonie du 1 500 mètres en piscine, Johnson n’hésite pas à parcourir de longues distances pour atteindre le succès.
Elle a engrangé de nombreux miles aériens depuis sa superbe médaille d’argent au 10 km en eau libre aux jeux Olympiques de Paris. Singapour, Arabie Saoudite, Égypte, Portugal, Hongrie… johnson a participé à des compétitions dans tous ces pays au cours des huit derniers mois.
Quel que soit le pays où elle se trouve,Johnson restera toujours cette fille de ferme du nord de la Nouvelle-Galles du Sud,fière de représenter son pays.« J’ai beaucoup voyagé récemment », confie-t-elle lors des Championnats Open d’australie à Brisbane. « Pour acquérir de l’expérience et me confronter à de nombreux athlètes différents, et essayer d’apprendre d’eux. »
Elle ajoute : « J’ai récemment rejoint le Miami Swim Club sur la Gold Coast [depuis Griffith],pour me rapprocher de chez moi,car j’aime mes origines. »
« Je viens du nord de la Nouvelle-galles du Sud, d’une ferme, et c’est tellement spécial de rentrer à la maison et de me ressourcer. »
« Quand je suis à l’étranger et que je représente l’Australie, chaque jour, à chaque compétition, j’ai l’australie associée à mon nom. Revenir à la maison, incarner cela, être entourée de visages amicaux, de notre personnalité et de notre culture, c’est quelque chose dont je suis très fière : être Australienne et venir des rivières du nord et de la Gold Coast. »
Aux Championnats Open d’Australie, Johnson a remporté le 1 500 mètres nage libre féminin (16:02.70), remportant ainsi son premier titre à l’Open d’Australie.
« Je veux vraiment passer sous la barre des 16 minutes plus souvent », dit Johnson.
« J’ai vu mes temps intermédiaires, je suis partie un peu lentement, mais c’est quelque chose sur lequel nous allons travailler. »
« J’ai trouvé mon rythme plus facilement quand j’étais seule dans cette course, ce qui était surprenant. »
« Mais je m’entraîne sur de longues distances, je suis seule tout le temps, donc cet aspect mental, je le travaille constamment et j’y suis habituée. »
« J’ai une bonne creativity, donc j’imagine des gens autour de moi, j’imagine mon entraîneur… qui m’encourage, et tout cela m’aide. »
Ses temps au 1 500 et 800 mètres étaient inférieurs aux critères de qualification pour les Championnats du monde de Singapour plus tard cette année.
En tant que nageuse en eau libre, Johnson peut utiliser ces temps comme marqueur de qualification et ne pas avoir à terminer dans les deux premières aux Trials d’Adélaïde en juin.Elle n’aura donc pas à se préparer pour les Trials, puis à se reconstruire pour un effort de marathon trois semaines plus tard.
« Cela se compare aux temps des filles aux Trials », explique Johnson.
« Donc, pour moi, c’est une qualification et quelque chose que nous essayons dans l’espace de la distance, ce qui est vraiment excitant. »
« Il y a une révolution du sprint en cours, mais j’espère vraiment voir cette ouverture d’esprit s’étendre à la nage en distance. »
Cela implique un autre voyage, cette fois pour un entraînement en altitude : « En Australie, c’est difficile d’accès, mais c’est mieux si vous pouvez aller à la montagne », explique-t-elle.
Ces efforts pour s’améliorer ne suggèrent pas qu’elle envisage de prendre sa retraite sportive.
« Je planifie toujours un peu au-delà d’une compétition, pour ne pas tomber dans un trou », dit-elle.
« Avant Paris, je m’étais dit que je voulais aller aux Championnats du monde de 2025 à Singapour, car si je m’étais dit seulement les Jeux Olympiques, je pense que je me serais effondrée. »
« Maintenant, j’essaie d’avoir un objectif vague en tête. »
« Si je choisis d’arrêter, ce sera bien aussi, ce n’est pas une obligation. »
« Mais cela m’aide à me remettre en mouvement. »
Johnson a confirmé que son objectif est désormais Los Angeles, où elle compte faire mieux que sa médaille d’argent à Paris, malgré le départ de certaines de ses rivales.
« Je veux absolument aller à Los Angeles », dit Johnson.
« Il y a des départs à la retraite autour de moi, donc, oui », dit-elle en souriant.
Moesha Johnson : La nageuse australienne qui vise l’or olympique
Moesha johnson, étoile montante de la natation australienne, accumule les kilomètres et les succès. Ce texte met en lumière son parcours, ses ambitions et ses défis.
FAQ : Moesha Johnson
Qui est Moesha johnson ?
une nageuse australienne spécialisée dans les épreuves de longue distance, notamment le 10 km en eau libre et le 1500 mètres en piscine.
Quel est son plus grand succès ?
La médaille d’argent au 10 km en eau libre aux Jeux Olympiques de Paris.
Où s’entraîne-t-elle ?
Au Miami Swim Club sur la Gold coast.
quels sont ses objectifs ?
Participer aux Championnats du monde de Singapour et viser l’or aux Jeux Olympiques de Los Angeles.
D’où vient-elle ?
du nord de la Nouvelle-Galles du Sud, d’une ferme.
A-t-elle remporté des titres récemment ?
Oui, elle a remporté le 1500 mètres nage libre féminin aux Championnats Open d’Australie.
Quels sont ses projets d’entraînement ?
Elle prévoit un entraînement en altitude.
Envisage-t-elle la retraite ?
Non, elle a des objectifs à long terme.
Récapitulatif de la carrière de Moesha Johnson
| Événement | Résultat | Lieu |
| —————————- | —————————– | ———————– |
| Jeux Olympiques de Paris | Médaille d’argent (10 km) | Paris |
| Championnats Open d’Australie | 1re place (1500m nage libre) | Brisbane |
| Objectifs futurs | Championnats du monde Singapour | Singapour |
| Objectif principal | Jeux Olympiques | Los Angeles |