Pour la première fois, la ministre de l’Enfance et de la Famille Kjersti Toppe (Esp.) s’exprime sur la proposition controversée d’interdiction de partager des photos de ses propres enfants.
La proposition de la gauche a provoqué une tempête parmi les influenceurs norvégiens. Le parti veut interdire aux parents de partager des photos de leurs enfants en ligne à des fins commerciales.
– L’influenceuse sans tête Julianne Nygård, connue sous le nom de “Pilotfrue”, l’a appelé. Cependant, la proposition a reçu un fort soutien de la part d’influenceurs et de blogueurs tels que Kristin Gjelsvik et Mads Hansen. L’interdiction est également devenue le sujet du débat sur NRK.
Une application chinoise controversée sur un téléphone professionnel
Parents disciplinaires
La ministre responsable du domaine est claire sur le fait qu’elle estime que les parents ne devraient pas publier en ligne des informations personnelles sur les enfants, y compris des photos, à des fins commerciales.
– C’est une question très importante qui est soulevée dans la proposition représentative. Les enfants sont vulnérables et ont des besoins supplémentaires en matière de protection.
Lorsque Dagbladet demande à la ministre de l’enfance ce qu’elle pense des parents qui partagent des photos de leurs enfants en ligne pour gagner de l’argent, la réponse est limpide.
– Je n’en pense rien, et je crois qu’il est sain qu’il y ait des réactions, répond Toppe.
La proposition d’interdiction a été présentée par le chef de la commission de la famille et de la culture Grunde Almeland, ainsi que ses collègues libéraux Abid Raja et Ingvild Wetrhus Thorsvik.
Le chef du parti Guri Melby a récemment reçu de sévères critiques pour le Frp après avoir soutenu une interdiction. Il arrive en même temps qu’elle partage assidûment des photos de ses propres enfants sur les réseaux sociaux.
Courses contre les suggestions : – Sans tête
Ouvert aux interdictions
Le ministre de l’enfance est également clair sur le fait qu’une réglementation plus stricte est nécessaire pour protéger la vie privée des enfants. Elle souligne que le gouvernement y travaille déjà dans le cadre des travaux sur une nouvelle loi sur les enfants.
– La question n’est pas de savoir si de nouvelles réglementations juridiques renforcées sur la vie privée des enfants sont nécessaires, mais comment celles-ci doivent être organisées, déclare Toppe à Dagbladet.
Le ministre de l’Enfance est plus incertain si la proposition d’interdiction du Parti libéral est la bonne façon de résoudre le problème.
– Une interdiction d’utilisation commerciale pourrait être une possibilité, donc je ne l’exclurais pas. Mais d’autres moyens de régulation peuvent également être envisagés. Dans son rapport, le Comité du droit de l’enfant a proposé de nouvelles dispositions juridiques pour assurer la protection de la vie privée et de la vie privée des enfants et un devoir pour les parents de tenir compte du droit des enfants à la vie privée et à la vie privée lorsqu’ils consentent au nom des enfants. Mon ministère passe également en revue les propositions du Comité du droit de l’enfance, dit Toppe.
Obtient les réfs enfants : – Élitiste
– Besoin de nouvelles règles
Elle pense que l’introduction d’une interdiction statutaire pure pose des problèmes.
– Une interdiction porte évidemment atteinte à la responsabilité parentale et au droit des parents de consentir au nom de l’enfant. Une ligne d’interdiction doit de préférence être suivie d’éventuelles réactions et sanctions. Cela peut aussi sembler drastique, dit Toppe.
Dans le même temps, le ministre de l’enfance est clair sur le fait que la réglementation actuelle n’est pas assez bonne.
– D’un autre côté, le droit des enfants à la vie privée et à la protection personnelle est si important que je pense qu’une nouvelle réglementation est absolument nécessaire. L’opinion de l’enfant est également importante ici, ainsi que l’âge de l’enfant. Mais mon point de départ est que les enfants ont un droit indépendant à la protection personnelle et à la vie privée qui n’est pas suffisamment garanti par les lois actuelles.
La proposition du Parti libéral sera maintenant examinée au Storting, où Toppe apportera sa contribution. Elle ne sait pas encore quelles recommandations elle donnera.
– Je me réjouis de toute concentration politique dans ce domaine. Mon ministère travaille actuellement sur la nouvelle loi sur l’enfance. Je pense qu’il est naturel que nous voyions les propositions de la gauche dans le cadre de ce travail. C’est le Storting qui traitera de la proposition représentative, et mon ministère en informera, avec d’autres.
L’homme derrière la proposition, Grunde Almeland (V), dit qu’il souhaite que Toppe soit encore plus clair.
– Je suis content que la ministre soit positive à l’idée de se pencher là-dessus, même si elle a quelques réserves, dit la présidente de la commission.