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L’oléoduc Druzhba entre la Hongrie et la Russie est visible à la raffinerie du Danube du groupe hongrois MOL à Szazhalombatta, en Hongrie. Photo/REUTERS/Bernadett Szabo
La raison officielle invoquée par la partie ukrainienne était que les frappes aériennes russes ont touché une station de transformation près de la frontière avec la Biélorussie, qui alimente en électricité l’une des stations de pompage nécessaires à l’opération.
“L’Ukraine a également notifié à Transneft Russie que le service est suspendu en raison d’une chute de tension”, a déclaré Igor Demin, porte-parole du géant pétrolier russe.
“Les expéditions de pétrole brut vers la Hongrie, la Tchéquie et la Slovaquie ont été temporairement interrompues”, indique le communiqué du MOL.
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“Nous surveillons les événements et, avec nos partenaires ukrainiens, nous examinons les conditions de redémarrage de l’oléoduc Friendship”, a déclaré la compagnie pétrolière hongroise.
Selon MOL, il y a suffisamment de réserves de pétrole pour maintenir l’usine de Szahahalombatta en activité jusqu’à ce que l’oléoduc soit de nouveau opérationnel.
“Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité nationale, pour traiter de la fermeture du pipeline et affirme qu’un missile russe perdu a frappé un village en Pologne”, a déclaré le porte-parole d’Orban, Bertalan Havasi.
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Bien que l’Union européenne (UE) ait interdit les importations de pétrole russe par voie maritime en juin, Bruxelles a accordé des exemptions à la Hongrie, à la Tchéquie et à la Slovaquie pour continuer à acheter du pétrole de Moscou par pipeline.
Construit dans les années 1960, Druzhba s’étend sur plus de 4 000 kilomètres du Tatarstan en Russie à la Hongrie et à ce qui était alors l’Allemagne de l’Est et la Tchécoslovaquie.
Environ 1 490 km du gazoduc traversent le territoire ukrainien. Le pipeline s’est divisé à Uzhgorod en Druzhba-1 qui était à destination de la Slovaquie actuelle et Druzhba-2 qui était à destination de la Hongrie.
(elle)