Face à un ordinateur portable Radio Shack cassé de 1983, Stephen Cass, rédacteur en chef de IEEE Spectrum, ne l’a pas jeté. Au lieu de cela, il a retiré la carte mère et l’a remplacée par un microcontrôleur moderne afin de pouvoir contrôler l’écran vintage. Cass a écrit sur son aventure en détail pour Spectrum la semaine dernière.
Cass a effectué son opération sur un Radio Shack TRS-80 Modèle 100– l’un des premiers ordinateurs portables jamais produits – qui présente une forme “ardoise” monobloc conçue par Kyocera et commercialisée sous le nom de NEC PC-8201 au Japon. Sa renommée n’était pas seulement sa petite taille portable (à 2 pouces d’épaisseur et 3,9 livres), mais son excellent clavier associé à sa capacité à fonctionner jusqu’à 20 heures sur quatre piles AA.
Le modèle 100 comprenait un processeur Intel 2,4 MHz 80C85 CPU, 8 à 32 Ko de RAM et un écran LCD monochrome de huit lignes et 40 caractères sans rétroéclairage. Cela ne ressemble pas à grand-chose par rapport aux bêtes portables d’aujourd’hui, mais les journalistes aimé le modèle 100, car ils pouvaient écrire confortablement des histoires en déplacement à l’aide de son éditeur de texte intégré. Il comprenait également Microsoft BASIC, un programme de terminal et un carnet d’adresses en ROM.
Alors que certaines personnes mettent à niveau les modèles 100 en utilisant nouveaux écrans LCD et les processeurs (ne gardant que le boîtier et le clavier), Cass a décidé de tenter une interface avec l’écran vintage 240 × 64 pixels du portable. Il a trouvé cela particulièrement difficile car l’ordinateur gère la commande de l’affichage d’une manière non conventionnelle par rapport aux panneaux LCD d’aujourd’hui.
“L’écran LCD du M100 est en réalité composé de 10 écrans distincts, chacun contrôlé par sa propre puce de pilote HD44102”, écrit Cass. “Les puces du pilote sont chacune responsables d’une région de 50 par 32 pixels de l’écran, à l’exception de deux puces sur le côté droit qui ne contrôlent que 40 par 32 pixels.” Ses concepteurs ont choisi cette méthode, explique Cass, car elle accélère l’affichage du texte avec une mémoire disponible limitée.
D’accord, voici ma démo : d’abord, il remplit et efface l’écran en écrivant sur toutes les puces à la fois, puis charge un bitmap plein écran aussi vite que l’affichage peut aller, puis utilise la commutation de banque de logiciels et l’actualisation partielle pour un défilement rapide ! pic.twitter.com/VbF2vgaG9L
– stephencass (@stephencass) 21 septembre 2022
Après avoir élaboré le protocole de l’écran, Cass a construit une interface entre l’écran et un Arduino Méga 2560 microcontrôleur. Dans l’état actuel du projet, il peut afficher et faire défiler des graphiques bitmap sur l’écran LCD du modèle 100. Sa prochaine étape sera d’essayer d’interfacer l’écran et le clavier (avec un Ado 4.1 carte de développement pour gérer les communications du clavier) à un module de calcul Raspberry Pi 4, ce qui en ferait une machine portable puissante avec une sensation vintage.
Vous pouvez en savoir plus sur les détails techniques de son projet sur le site Web d’IEEE Spectrum. Bonne chance, Stéphane !