Nouvelles Du Monde

L’opposition reporte les manifestations à haut risque à lundi.

Lundi dernier, l’opposition a annoncé le report de ses manifestations à haut risque initialement prévues ce jour-là. Les raisons de cette décision ne sont pas encore claires, mais cela marque une pause temporaire dans les tensions politiques qui agitent actuellement le pays. Cette annonce intervient après une série de manifestations réprimées par les forces de l’ordre ces dernières semaines, des événements qui témoignent de la volatilité de la situation politique en République Démocratique du Congo. Dans cet article, nous retraçons les raisons de ce report et les enjeux qui pèsent sur le futur de la RDC.


L’opposition sénégalaise a décidé de reporter les manifestations prévues lundi après des tensions cette semaine. Selon un communiqué publié vendredi, ce report a été effectué “en tenant compte des échanges avec de hauts gradés des Forces de défense et de sécurité de notre pays et aussi de larges concertations”. Ces concertations ont impliqué de nombreux acteurs politiques et civils.

Lire aussi  Des protestations éclatent à J&K suite au meurtre de Kashmiri Pandit | Dernières nouvelles Inde

Simultanément, le préfet de Dakar a interdit la manifestation de l’opposition lundi dans la capitale pour “risques de troubles à l’ordre public”, selon un communiqué transmis à l’AFP. Ainsi, les marches et manifestations à Dakar et dans le pays ont été reportées et les militants de l’opposition ont été appelés à une pause.

L’opposition avait annoncé ces manifestations mercredi, jeudi et lundi, avant et après le procès de Ousmane Sonko, l’un de ses chefs, qui a comparu jeudi pour diffamation contre le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang.

Le procès de M. Sonko faisait suite à des déclarations qu’il avait faites en lien avec la gestion d’un fonds pour l’emploi des jeunes. M. Sonko avait en effet indiqué qu’il avait été épinglé par un rapport de l’Inspection générale d’Etat (IGE), ce qui a valu au ministre du Tourisme de porter plainte pour diffamation.

A l’issue du procès, M. Sonko a été condamné à deux mois de prison avec sursis et doit verser 200 millions de francs CFA (environ 300 000 euros) de dommages et intérêts au ministre. Néanmoins, il conserve son éligibilité pour l’élection présidentielle de 2024, selon ses avocats.

Lire aussi  Inflation : pas seulement l'énergie et les vols, le beurre et le riz sont chers - Économie

En réponse à cette condamnation, des supporters de M. Sonko ont organisé des manifestations de soutien qui ont été interdites par les autorités. Cela a donné lieu, mercredi à Dakar, à des heurts entre les forces de l’ordre et des opposants.

M. Sonko et ses supporters accusent le pouvoir d’instrumentaliser la justice pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle de février 2024. En retour, le parti présidentiel accuse M. Sonko de vouloir paralyser le pays et de se servir de la rue pour échapper à la justice.

Le président Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, ne s’est pas exprimé sur ses intentions en 2024.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT