Nouvelles de l’ONS•hier, 18h18
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) utilise immédiatement un nom différent pour désigner le monkeypox, ou monkeypox. Désormais, l’OMS parlera de ‘mpox’. Après l’épidémie survenue plus tôt cette année, l’organisation a reçu plusieurs plaintes selon lesquelles le mot monkeypox est stigmatisant et discriminatoire.
L’année prochaine les deux noms existeront toujours côte à côte, l’ancien nom disparaîtra progressivement.
En 1958, les chercheurs ont découvert le virus pour la première fois chez des singes, d’où son nom. Bien que l’OMS nomme souvent des virus qui sont ensuite jugés controversés, c’est la première fois que l’organisation fait marche arrière après une si longue période.
Jusqu’à cette année, le monkeypox sévissait principalement dans un certain nombre de pays d’Afrique occidentale et centrale. En continuant à appeler le virus monkeypox, les critiques disent qu’un lien est fait de manière raciste entre les Noirs et les singes, et l’Afrique comme source de maladies.
Stigmatisation négative de l’homosexualité et de la bisexualité
Entre-temps, selon les données de l’OMS, le virus s’est propagé dans 110 pays, avec un total d’environ 80 000 infections. Dans la plupart des cas, il s’agit d’hommes ayant eu des rapports sexuels avec des hommes, selon l’OMS. plus tôt cette année. Selon les opposants, le terme monkeypox place une stigmatisation négative sur ce groupe. Pour autant que l’on sache, 55 personnes sont mortes des effets du virus.
Plus tôt cette année, l’OMS a lancé un processus de consultation publique pour un nouveau nom. Mpox a été proposé, entre autres, par un organisme de santé masculine, RÉZO. La direction espère que la suppression de «l’image du singe» conduira également à prendre le risque pour la santé plus au sérieux.
RIVM suit la même ligne
Aux Pays-Bas, nous utilisons principalement le mot monkeypox pour désigner le virus. Le RIVM, qui lui aussi utilisait régulièrement le terme anglais, dit qu’il adoptera le nom de l’OMS et appellera donc désormais le virus mpox.
L’institut dit qu’il continuera à prendre en compte ce qui est utilisé dans la langue vernaculaire, donc tant que le monkeypox sera encore dans le vocabulaire, il ne disparaîtra pas complètement des informations fournies par le RIVM.