KIGALI, 26 septembre (Xinhua) — L’initiative “la Ceinture et la Route” (ICR) stimulera la coopération en matière de commerce et d’investissement entre l’Afrique et la Chine après avoir atténué les problèmes de connectivité et de transport, a déclaré un législateur rwandais.
Dans une récente interview dans la capitale Kigali, Emmanuel Bugingo, président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de la sécurité de la Chambre des députés, a déclaré que la BRI comblera le déficit d’infrastructures au Rwanda, reliant ainsi le pays à l’Afrique et au reste du monde.
“Pour un pays comme le Rwanda, qui a rejoint l’initiative “la Ceinture et la Route” en 2018, et (pour) l’Afrique en général, la BRI est une initiative bienvenue et une opportunité qui renforcera l’accès à la côte par les pays enclavés tout en catalysant le développement économique, l’intégration régionale et connecter tout le continent”, a-t-il déclaré à Xinhua.
La coopération économique et commerciale entre la Chine et l’Afrique au cours des dernières décennies se reflète bien dans le secteur agricole. L’année dernière, les exportations agricoles africaines vers la Chine ont augmenté de 18,2% en glissement annuel, selon les données révélées par le ministère chinois des Affaires étrangères.
Bugingo a déclaré que la BRI augmenterait la connectivité, ce qui rendrait le transport plus pratique, “entraînant la croissance du commerce et des investissements entre l’Afrique et la Chine”.
Le Rwanda apprécie la contribution de la Chine à la construction d’infrastructures au Rwanda et en Afrique en général, a-t-il déclaré.
Concernant la coopération entre le Rwanda et la Chine, M. Bugingo a déclaré qu’elle était basée sur des valeurs partagées, le respect mutuel et des intérêts communs, ajoutant que les relations bilatérales sont susceptibles de se développer davantage, permettant aux deux pays de “réaliser un développement commun grâce à une coopération gagnant-gagnant”.
Répondant à la question de savoir comment les relations futures entre les deux pays pourraient se dérouler, M. Bugingo a déclaré que “les relations sino-rwandaises sont construites sur une base solide de confiance mutuelle”.
“La coopération entre le Rwanda et la Chine a un grand potentiel et de vastes perspectives. Je suis convaincu d’affirmer que les relations entre le Rwanda et la Chine resteront stables dans un avenir prévisible”, a-t-il déclaré.
Il a exprimé ses espoirs que davantage de produits du Rwanda entrent sur le marché chinois et un engagement collaboratif avec les entreprises chinoises, sous la forme d’investissements directs dans les infrastructures, les TIC, les produits pharmaceutiques, la fabrication, l’énergie et les secteurs axés sur l’exportation.
Citant les routes, les hôpitaux et les centrales hydroélectriques construits au Rwanda avec le soutien de la Chine, M. Bugingo a noté qu’un tel développement des infrastructures a apporté de grands avantages au peuple rwandais.
La Chine est devenue le plus grand partenaire commercial et entrepreneur de projets du Rwanda, et l’une des principales sources d’investissements étrangers. “Les entreprises chinoises ont investi au Rwanda dans différents secteurs. Grâce à différents échanges et domaines de coopération, le Rwanda espère nouer davantage de partenariats et tirer parti de l’énorme expérience et expertise de la Chine dans de nombreux domaines”, a déclaré M. Bugingo.
Bugingo a également noté que la coopération entre le Rwanda et la Chine dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 a rendu les relations bilatérales encore plus étroites et plus fortes. Il a également salué l’approche de la Chine en matière de partenariat avec différents pays africains qui, selon lui, est “basée sur le respect mutuel”.
“C’est très intéressant parce qu’ils répondent aux attentes des gens plutôt que d’imposer quelque chose comme certains partenaires pourraient vouloir le faire”, a-t-il déclaré. ■
