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Ligue 2 : Didier Tholot et le Pau FC à l’heure du premier bilan

Ligue 2 : Didier Tholot et le Pau FC à l’heure du premier bilan

« Au coup de sifflet final, j’étais en colère par rapport au contenu de notre match. Après, c’est un peu retombé. Mais j’ai eu l’impression qu’après avoir fait le plus dur, on aurait pu laisser échapper ce match. On a eu des situations pour tuer le match mais sur la fin, VA à dix contre onze, pousse fort.

C’était un tournant, il était très important de gagner ce match et on s’est fait trop peur à la fin. On doit être capable de beaucoup mieux gérer, d’enfoncer le clou. Il y a eu trop de déchet technique. Le résultat est bon, pas la manière. Or, elle m’importe : c’est ça qui nous permettra de réussir un championnat cohérent. Si on se contente de ce qu’on fait contre Valenciennes, on aura quelques difficultés. Je suis content d’avoir pris 8 points sur les 4 derniers matches, d’avoir gagné avant la trêve, d’être sorti de la zone rouge, mais on est capable…

« Au coup de sifflet final, j’étais en colère par rapport au contenu de notre match. Après, c’est un peu retombé. Mais j’ai eu l’impression qu’après avoir fait le plus dur, on aurait pu laisser échapper ce match. On a eu des situations pour tuer le match mais sur la fin, VA à dix contre onze, pousse fort.

C’était un tournant, il était très important de gagner ce match et on s’est fait trop peur à la fin. On doit être capable de beaucoup mieux gérer, d’enfoncer le clou. Il y a eu trop de déchet technique. Le résultat est bon, pas la manière. Or, elle m’importe : c’est ça qui nous permettra de réussir un championnat cohérent. Si on se contente de ce qu’on fait contre Valenciennes, on aura quelques difficultés. Je suis content d’avoir pris 8 points sur les 4 derniers matches, d’avoir gagné avant la trêve, d’être sorti de la zone rouge, mais on est capable de faire beaucoup plus… Aujourd’hui, on a mis 7 buts, pour moi ce n’est pas suffisant. »

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Un effectif sur le fil

« David Guion (entraîneur de Bordeaux) a fait remarquer qu’il y a deux paramètres essentiels en Ligue 2 : ne pas avoir de blessés et avoir un gros banc de touche… Quand tu compares les budgets de Bordeaux, de Saint-Etienne et de la majorité des clubs avec le nôtre, on sait que l’on n’est pas l’équipe la plus dotée. Il n’empêche que les joueurs entrants doivent faire beaucoup plus. Ils doivent tous avoir intégré qu’il y a des places à gagner. Si tu fais une bonne rentrée, tu montres que tu es compétitif. Il y aura des blessés, des suspendus. Au lieu de se lamenter, il faut me faire douter de mes choix. Les joueurs doivent être encore plus compétiteurs. »

Des turbulences bien affrontées

« Après la défaite à Quevillyon a réfléchi, cherché des solutions. Je l’ai toujours dit, un entraîneur est grandement efficace quand son équipe traverse une période sans résultat. C’est là qu’il faut être influent, faire comprendre aux joueurs certains aspects du jeu. Il ne faut pas tomber dans la sinistrose mais au contraire emmener ton groupe dans ton sillage. Il y a des moments où il faut tendre les choses, dire les vérités, d’autres où il faut être plus cool. C’est un équilibre à trouver pour faire avancer.

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Le contexte, on le connaît. Premièrement, la Ligue 2 est plus dure cette saison que par le passé. Deuxièmement, on a perdu des cadres. Troisièmement, on n’a pas pris des joueurs expérimentés ou arrivant de Ligue 1. Même si ce n’est jamais gage de réussite, tu perds a priori moins de temps. Nous, notre leitmotiv c’est de faire des coups, relancer des joueurs, prendre des jeunes. Et ça demande du temps.

L’exemple c’est Henri Saivet. Il a toutes les qualités d’un joueur de très haut niveau. Mais il n’a pas joué pendant un an et demi. Il fallait lui laisser du temps. On l’aurait fait jouer d’entrée, on le brûlait. J’étais tenté mais je me suis abstenu, ça n‘aurait pas été lui rendre service. On l’a installé en 6 un poste où il avait joué à Bordeaux avec Willy Sagnol : c’était en fonction de ce qu’on avait vu à l’entraînement et d’un changement de système. Quand ça ne va pas, il faut bien changer des choses, ne pas rester enfermé dans un cadre ou des certitudes qui ne conviennent pas à l’équipe. Après Quevilly, je voulais faire réagir, prendre conscience qu’on ne devait pas prendre trop de retard. »

Sow, Ruiz, Bassouamina : les paris gagnants

« J’avais dit en début de saison qu’on aurait besoin de tout le monde. Moi je ne regarde pas les CV pour faire une équipe compétitive. Noé Sow par exemple, a prouvé qu’il était bien, je l’ai lancé à Caen. Ce n’était pas l’idéal mais si tu ne prends pas des risques dans la vie, tu ne fais avancer personne. Je suis content pour eux mais je rappelle qu’ils n’ont encore rien fait : c’est seulement en répétant les bons matches qu’on devient un joueur de Ligue 2, de haut niveau. »

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Une attaque en souffrance

« Selon des statistiques, Pau est l’équipe la moins dangereuse de Ligue 2. C’est toujours un problème de ne pas se créer beaucoup d’occasions. Derrière, il y a peut-être de la frustration chez mes attaquants. Moi je ne cible personne en particulier : ça part de derrière, de la première relance, de la récupération, des bons déplacements. Par rapport à ce qu’on a travaillé en début de saison, on a changé nos plans en jouant avec deux attaquants. Il faut qu’on trouve des repères : Mayron (George) a eu des débuts difficiles, Momo (Yattara) est arrivé tard comme Pape (Ibnou Ba). Bassouamina a été embêté par les blessures. On n’a pas eu beaucoup de temps. Mais on va y arriver.

Je n’élimine personne, on a du monde. Je connais ce rôle d’attaquant : il suffit de peu pour avoir un déclic. Yattara travaille pour l’équipe, est un bon point d’appui. Ba n’est plus titulaire depuis un an, il a besoin de retrouver des sensations. Mayron est arrivé avec un déficit qui s’explique par son poids et sa volonté… Il a travaillé mais j’attends plus de lui. Je ne vais pas m’attarder sur des cas individuels. Ce qui est important c’est de créer des automatismes. C’est le plus dur. »

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Arrivé à Pau pour passer un simple essai, Noé Sow a convaincu au point de signer son premier contrat professionnel et de prétendre à un statut de titulaire en Ligue 2. Tout ça après avoir été laissé à la porte du centre de formation de Rennes et joué des années en N3.

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L’énigme Quang Haï

« Il y a deux paramètres à prendre en compte. D’abord un changement de système de jeu qui, pour le moment, n’est pas avantageux pour lui. Ensuite, il faut mesurer qu’il y a entre le Vietnam et la Ligue 2 une différence de rythme, d’agressivité. Il en est conscient. Quand un joueur débarque ici, il a besoin de temps. L’aligner pour le mettre en difficulté, ce n‘est pas mon idée.

Je crois en lui, en son potentiel. Il a des qualités, notamment de dernière passe. Mais aujourd’hui ça ne suffit pas dans le football de haut niveau en Europe. Si je voulais me faire mousser en Asie, je le titulariserai. Mais aujourd’hui, je pense à l’équilibre de l’équipe et des joueurs. Il joue peu en ce moment, il jouera certainement davantage plus tard. Le football exige du temps, regardez avec Daubin, Koffi, Evan’s…

Je suis persuadé que Hai va nous faire gagner les matches dans les mois qui viennent. Je ne ressens pas de pression à son sujet. »

Le prochain bloc

« Il est capital pour les résultats puisque nous serons face à des adversaires directs. Et c’est tout. Je ne vais pas commencer à penser aux éventuelles conséquences pour le mercato. On a un peu de retard par rapport à la saison dernière qui nous avait vus réussir un très bon départ. Mais n’oubliez pas qu’avant la trêve on avait aussi mal fini. Je suis persuadé, sincèrement qu’on peut arriver au même niveau, voir faire un peu mieux à la fin des matches aller que l’an passé. »

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Philosophie de la trêve

« Par rapport à ce qu’on a traversé, aux joueurs qui sont là, il était plus judicieux d’axer cette mini-trêve sur la récupération. On va travailler mais aussi ménager des joueurs pour qu’ils retrouvent du jus. Je pense à Saivet mais aussi à Beusnard qui est revenu très vite et qui n’a pas vraiment coupé. Steeve, je ne l’attendais pas aussi vite à un tel niveau mais sur ces derniers matches on est sur le fil et il va falloir faire attention. C’est un travailleur qui ne lâche jamais rien. Si je n’avais que des joueurs comme lui à gérer, ce serait assez facile. »

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