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Libye : Situation actuelle et enjeux

Des affrontements violents ont secoué le sud de Tripoli, la capitale libyenne, pendant deux nuits consécutives. Ces combats ont éclaté et ont causé la mort d’au moins six personnes, selon des sources médicales.

L’élément déclencheur de cette escalade de violence fut l’assassinat d’Abdel Ghani al Kikli, plus connu sous le nom de “Ghaniwa”, chef de l’Autorité de Soutien à la Stabilisation (SSA), une des milices les plus puissantes de l’ouest libyen. Les affrontements, marqués par des tirs et des explosions d’artillerie, ont touché les quartiers résidentiels contrôlés par sa faction.

Bien que les milices impliquées et les motifs précis restent flous, cette nouvelle flambée de violence menace l’équilibre fragile entre les différentes milices qui composent le paysage libyen. Les autorités ont annoncé un cessez-le-feu et le déploiement de “forces neutres” pour rétablir le calme.

Selon un haut fonctionnaire cité par l’agence AP, “Ghaniwa” a été assassiné par une milice rivale alors qu’il se trouvait dans une installation contrôlée par la Brigade 444, une milice proche du Premier ministre Abdulhamid al-Dbeibah. Suite à cet assassinat, le groupe responsable et ses alliés ont attaqué et pris les positions de la SSA, arrêtant également des dizaines de combattants.

Après deux nuits de combats, le Gouvernement d’Unité Nationale (GNU), reconnu par l’ONU et contrôlant l’ouest du pays, a affirmé avoir commencé à reprendre le contrôle des quartiers touchés par les affrontements. Selon des habitants cités par reuters, le calme est revenu momentanément. Le Ministère de la Défense a déclaré : « Les forces régulières,en coordination avec les autorités de sécurité compétentes,ont commencé à prendre les mesures nécessaires pour garantir le calme,y compris la mobilisation d’unités neutres. »

Le Premier ministre libyen a annoncé la fin des « groupes armés qui agissent en dehors de l’autorité de l’État », selon The Libya Observer.

« L’ère des institutions de sécurité parallèles est révolue. La Libye n’a de place que pour les institutions officielles : l’armée et la police », a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec des responsables de la sécurité.

Lors de cette même rencontre, il a estimé que l’opération de l’armée pour reprendre le quartier d’Abu Salim (où les hostilités ont éclaté) avait été un « succès » et qu’il était désormais sous contrôle gouvernemental.

Les combats ont contraint des familles à évacuer les quartiers touchés et ont entraîné la suspension de toutes les activités, y compris la fermeture des écoles. La Mission des Nations Unies en Libye (UNSMIL) a alerté sur la mobilisation de forces armées dans d’autres régions du pays et sur le risque de déstabilisation de la situation. Elle appelle toutes les parties à un cessez-le-feu et à la protection des civils. L’un des principaux dangers est que ces hostilités, qui entraînent une reconfiguration des équilibres de pouvoir entre les factions, ouvrent la voie à l’intervention d’autres groupes armés, y compris de l’extérieur de la capitale, et marquent le début d’une nouvelle guerre civile.

* Évacuation de familles
* Suspension des activités
* Risque de guerre civile

“Ghaniwa” et sa milice SSA sont accusés de graves violations des droits humains, notamment des homicides, des détentions arbitraires, l’interception et la détention arbitraire de migrants et de réfugiés, la torture et le travail forcé.

Amnistie Internationale a demandé au gouvernement libyen que les chefs de la milice rendent des comptes et fassent l’objet d’une enquête pour les crimes commis.

Cette situation rappelle à de nombreux habitants la guerre civile de 2011, qui a marqué la fin de l’ère de Mouammar Kadhafi, mais aussi le début d’une autre guerre pour le contrôle du pays. la Libye est actuellement divisée en une multitude de milices qui contrôlent le territoire et bénéficient du soutien de différents pays. Le pays est de facto divisé en deux parties : l’ouest, contrôlé par le gouvernement d’Unité Nationale (GNU), et l’est, par l’Armée Nationale Libyenne (ENL) dirigée par Khalifa Haftar.

Affrontements à Tripoli : Menace de guerre civile en Libye

Des combats violents ont secoué le sud de Tripoli, la capitale libyenne, pendant deux nuits consécutives, faisant au moins six morts. Ces affrontements mettent en péril la fragile stabilité du pays et rappellent la guerre civile de 2011.

Qu’est-ce qui a déclenché les combats ?

L’assassinat d’Abdel Ghani al Kikli, alias “Ghaniwa”, chef de l’Autorité de Soutien à la Stabilisation (SSA), une milice influente de l’ouest libyen, a été l’élément déclencheur.

Qui sont les principaux acteurs impliqués ?

Les combats ont impliqué la SSA de Ghaniwa et des milices rivales, notamment des groupes proches de la brigade 444. Le Gouvernement d’unité Nationale (GNU), reconnu par l’ONU, est également impliqué dans les efforts pour rétablir le calme.

Quelles sont les conséquences immédiates ?

Pertes humaines: Au moins six morts.

Évacuation: Des familles ont dû fuir les quartiers touchés.

* Suspension: Toutes les activités, dont les écoles, ont été suspendues.

Quel est le contexte politique ?

La Libye est divisée en une multitude de milices, avec le GNU contrôlant l’ouest et l’Armée Nationale Libyenne (ENL) de Khalifa Haftar contrôlant l’est. Ces affrontements menacent de déstabiliser davantage le pays.

Que fait la communauté internationale ?

La Mission des Nations Unies en Libye (UNSMIL) appelle à un cessez-le-feu et à la protection des civils,tout en alertant sur le risque d’escalade et de guerre civile.

Faits marquants des affrontements de Tripoli

| Événement | Description |

| ———————————- | ————————————————————————————————————- |

| Déclencheur | Assassinat de Ghaniwa, chef de la SSA |

| Milices impliquées | SSA, milices rivales, Brigade 444 |

| Zone d’affrontements | Sud de Tripoli, notamment le quartier d’Abu Salim |

| Conséquences | Morts, évacuations de familles, suspension des activités |

| Implication politique | Gouvernement d’unité Nationale (GNU) tente de reprendre le contrôle |

| Participation internationale | UNSMIL appelle à un cessez-le-feu et à la protection des civils |

| Menace | Risque de guerre civile et d’intervention de groupes armés extérieurs |

FAQ sur les affrontements à Tripoli

Q: Qu’est-ce qui a provoqué les combats à Tripoli ?

R: L’assassinat du chef de milice Ghaniwa.

Q: combien de personnes sont mortes dans les affrontements ?

R: Au moins six personnes.

Q: Qui est le Gouvernement d’Unité Nationale (GNU) ?

R: Le gouvernement reconnu par l’ONU, contrôlant l’ouest du pays.

Q: Que fait la communauté internationale ?

R: L’UNSMIL appelle au cessez-le-feu et à la protection des civils.

Q: Y a-t-il un risque de guerre civile ?

R: Oui,le texte souligne le risque d’une nouvelle guerre civile.

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