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L’Espagne recherche les personnes disparues et les coupables

by Nouvelles

2024-10-31 13:49:00

In Spanien gilt für Teile der Überschwemmungsgebiete in der Region um die Großstadt Valencia abermals eine Unwetterwarnung. In den am stärksten betroffenen Landstrichen gab es am Donnerstag zwar zunächst ruhiges Wetter. Der Wetterdienst Aemet verhängte für die Provinz Castellon aber ihre höchste Warnstufe. Weiter nördlich in Katalonien wurde eine Notfallwarnung für die Stadt Tarragona ausgesprochen.

In Valencia – der drittgrößten Stadt des Landes – war am Dienstag innerhalb von acht Stunden teilweise so viel Regen gefallen wie sonst in einem gesamten Jahr. Mindestens 95 Menschen kamen durch die verheerenden Überschwemmungen ums Leben. Rettungskräfte suchen weiter nach Vermissten. Unter den Toten sind laut spanischen Medienberichten mindestens vier Kinder und sechs alte Menschen in einem Pflegeheim.

„Gewaltiges Ausmaß der Tragödie“

Der Minister für regionale Angelegenheiten, Ángel Víctor Torres, sagte am Mittwochabend vor Journalisten, die Behörden könnten noch immer keine abschließende Zahl aller Vermissten nennen. Dies deute darauf hin, dass die Zahl der Todesopfer wahrscheinlich weiter steigen werde. „Dies zeigt das gewaltige Ausmaß dieser Tragödie“, erklärte Torres.

Hilfe benötigten auch Tausende Menschen, die in Fahrzeugen, Häusern und Dörfern ausharrten. Besonders schlimm ist die Lage in der bei Urlaubern sehr beliebten Region Valencia, wo 92 der insgesamt 95 bislang bestätigten Todesopfern geborgen wurden. Schwer betroffen sind aber auch andere Regionen am Mittelmeer wie Andalusien und Murcia sowie Kastilien-La Mancha. Die Zentralregierung in Madrid rief eine dreitägige Staatstrauer ab Donnerstag aus. Sie sicherte den Betroffenen auch schnelle Hilfe beim Wiederaufbau zu.

„Niemand kommt, um uns etwas zu bringen“

Derweil gestalten sich die Aufräumarbeiten schwierig. In Sedaví in der Region Valencia, wo nach den Regenmassen nun wieder die Sonne scheint, türmten sich von Wassermassen zusammengeschobene Autos und versperrten Hauseingänge, wie das staatlichen Fernsehen RTVE vor Ort berichtete. Viele Bewohner könnten ihre Häuser deshalb nicht verlassen.

„Man hat uns hier völlig vergessen“, sagte ein Mann vor laufender Kamera, halb weinend. „Niemand kommt, um die Autos wegzuziehen oder uns irgendetwas zu bringen. Man hat uns aufgegeben.“ Die Menschen bräuchten Essen, Kleidung und Schaufeln, um selbst die Erdmassen wegschaufeln zu können. Die Reporterin nahm diesen Appell auf und sagte, sie hoffe, dass alle zuständigen Behörden den Hilferuf gehört hätten.

Selon les informations de la station, la police traverse occasionnellement la ville pour éviter les pillages. Mais jusqu’à présent, les pompiers ne sont pas sur place. La télévision d’Utiel, dans la région de Valence, a également montré des photos de rues boueuses, de maisons détruites et de voitures renversées. De nombreux endroits étaient également encore dépourvus de réseaux d’électricité ou de télécommunications.

1 200 personnes sont coincées dans des voitures

Durant la nuit, de nombreuses autoroutes et routes de campagne étaient encore impraticables. Le trafic ferroviaire a également été considérablement affecté. Environ 115 000 foyers étaient privés d’électricité et des problèmes persistaient avec les connexions de téléphonie mobile.

Faire le ménage après la tempête : On ne connaît pas encore toute l’ampleur de la tragédie du siècle en Espagne.
Faire le ménage après la tempête : On ne connaît pas encore toute l’ampleur de la tragédie du siècle en Espagne.PA

Un porte-parole de l’unité de police de la Guardia Civil a estimé dans la soirée que 1.200 personnes étaient toujours coincées dans des voitures, des bus ou des camions sur les autoroutes A3 et A7. Mais il y en avait aussi beaucoup qui ne voulaient pas quitter leur véhicule, a-t-on dit. Selon ce rapport, 5 000 véhicules, certains abandonnés par les conducteurs et les passagers, étaient bloqués à Valence.

Depuis mardi soir, plusieurs milliers de personnes sont également coincées dans des trains, des maisons, des bureaux, des écoles et des centres commerciaux. D’autres ont cherché refuge sur les toits des voitures ou des maisons. Ils ont été mis en sécurité mercredi par des milliers de militaires, de fonctionnaires, de pompiers et de policiers, certains utilisant des hélicoptères et des bateaux. Une première phase de secours est déjà terminée, a déclaré jeudi soir le chef du gouvernement de la région la plus touchée de Valence, Carlos Mazón. Après environ 70 missions aériennes, toutes les personnes qui s’étaient réfugiées sur les toits des maisons ont apparemment été secourues.

En raison de précipitations extrêmement abondantes – dans certains endroits il est tombé autant de pluie en un jour que d’habitude en un an – de plus en plus de rivières ont débordé de leurs rives mardi. Le service météorologique Aemet a parlé d’une « tempête historique », la pire du genre ce siècle dans la région de Valencia.

D’innombrables rues se sont rapidement transformées en torrents déchaînés. Les bâtiments et les champs ont été inondés. Des routes, des maisons et des petits ponts se sont effondrés. Arbres, conteneurs, voitures, camions et personnes ont été emportés comme des jouets par l’eau. Les véhicules ont été poussés les uns contre les autres et entassés en tas de ferraille.

Les survivants ont rapporté des expériences déchirantes. Un homme de 57 ans a déclaré au journal « El País » qu’il s’était réfugié sur une caravane de chantier à Paiporta, près de la capitale provinciale Valence, et qu’à partir de là, il voulait aider plusieurs personnes dans l’eau. “Je les ai tenus par la main, mais le courant était si brutal et si rapide que nous nous sommes séparés et ils ont été emportés par la marée.”

Débat sur qui est à blâmer

Bien que l’ampleur de la tragédie ne soit pas encore connue et que les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivront encore longtemps, un débat a déjà commencé en Espagne sur les coupables possibles. Des discussions ont eu lieu dans les médias et sur Internet pour savoir si les autorités auraient dû avertir les citoyens plus tôt ou mieux. Il y a eu des critiques correspondantes de la part de plusieurs chefs de mairie. Après tout, nous savons que le phénomène météorologique de « Dana » ou « goutte froide » est dangereux. Il est plus fréquent dans le sud et l’est de l’Espagne au début de l’automne, lorsque les premiers contreforts de l’Atlantique avec de l’air froid et humide poussent sur la Méditerranée chaude.

Verlauf des Unwetters über Spanien.

Le gouvernement régional et les experts ont rejeté ces allégations. On ne peut pas prédire de telles « conséquences brutales », car elles dépendent de divers facteurs, a déclaré le météorologue respecté Francisco Martín León à l’agence de presse Europa Press. Le service météorologique Aemet a fourni des informations suffisantes et opportunes avec des avertissements de temps violent de niveaux trois (jaune), deux (orange) et un (rouge).

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a encouragé les personnes touchées et a promis une aide rapide. « Nous utiliserons tous les moyens disponibles. Nous ne vous abandonnerons pas. » Il a ajouté : « L’Espagne entière pleure avec vous. »

Le temps devrait s’améliorer jeudi. Des avertissements de temps violent sont toujours en vigueur pour certaines parties de l’Andalousie et de l’Estrémadure à l’ouest et pour certaines parties de la Catalogne au nord-est du pays. Les quantités de précipitations prévues sont limitées. La catastrophe est encore loin d’être terminée, comme le préviennent à plusieurs reprises les autorités.



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