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Les particularités de la décision qui rejette la procureure dans l’affaire des écoutes à Genève

A Genève, une décision récente a suscité une vive polémique concernant l’affaire des écoutes. En effet, la procureure en charge de l’enquête a été récusée par le Conseil de la magistrature, pour des raisons de partialité. Cette décision a soulevé de nombreuses questions quant à l’indépendance de la justice et à la transparence de l’affaire. Dans cet article, nous allons examiner de plus près les détails de cette décision et les implications qu’elle pourrait avoir pour l’affaire des écoutes à Genève.


Une petite bombe a explosé sur la scène judiciaire genevoise mardi dernier. La Chambre pénale de recours a décidé de récuser la procureure Caroline Babel Casutt dans l’affaire des constructions fantômes maintenant célèbre. Une série de manquements – synonymes d’une violation grave des devoirs et donc potentiellement de partialité – ont été pointés du doigt en relation avec l’écoute des conversations entre les prévenus et leurs avocats. Bien que la demande d’annulation de l’instruction ait été rejetée, la tâche est maintenant confiée à l’autorité qui doit encore juger l’affaire en appel.

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Cette décision inattendue est le résultat de mois de travail acharné de la part de la défense, qui a maintenu que la procureure avait enfreint les règles les plus élémentaires en matière de respect des droits de la défense. La décision de la Chambre pénale de recours est donc un coup dur pour les autorités judiciaires genevoises, qui doivent maintenant faire face à une nouvelle crise de confiance dans leur système judiciaire.

Le cœur de l’affaire est la construction d’un complexe immobilier dans la commune de Vernier, près de Genève. Les promoteurs du projet sont accusés d’avoir créé des structures complexes pour masquer l’origine de l’argent utilisé pour financer le projet. La procureure Babel Casutt avait porté l’affaire devant les tribunaux, mais la défense avait de sérieux doutes quant à la validité de l’enquête et de l’instruction.

Les prévenus ont été placés sur écoute, et les enregistrements ont ensuite été utilisés lors du procès. La défense a insisté sur le fait que cela constitue une violation flagrante des droits de la défense, car cela aurait permis à la procureure d’avoir accès à des informations confidentielles sur la stratégie de la défense. La Chambre pénale de recours a maintenant reconnu que la procureure avait commis une erreur en utilisant ces enregistrements, et a donc prononcé sa récusation.

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Les autorités judiciaires genevoises sont maintenant confrontées à un choix difficile : soit faire appel de la décision et essayer de restaurer la confiance dans leur système judiciaire, soit admettre leur erreur et accepter le jugement de la Chambre pénale de recours. Dans tous les cas, cela va prendre du temps et de l’argent pour réparer les dommages causés à la crédibilité du système judiciaire genevois.

Cependant, cette affaire n’est pas une première pour Genève. Le système judiciaire genevois est déjà sous le feu des critiques pour ses pratiques opaques et ses procédures lentes et compliquées. Cette dernière décision de récusation ne fera qu’aggraver cette image déjà négative.

Dans l’ensemble, cette affaire est un rappel brutal pour les autorités judiciaires genevoises. La récusation de la procureure Babel Casutt montre que même les plus hauts responsables de l’appareil judiciaire ne sont pas à l’abri des erreurs et des manquements. Maintenant, c’est à eux de gérer la situation et de travailler pour rétablir la confiance des citoyens dans le système judiciaire genevois.

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