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Les législateurs français veulent une commission d’enquête sur Uber dans le cadre des pourparlers des travailleurs de la plate-forme européenne – EURACTIV.fr

Les législateurs français veulent une commission d’enquête sur Uber dans le cadre des pourparlers des travailleurs de la plate-forme européenne – EURACTIV.fr

Alors que les pourparlers avec les travailleurs de la plateforme se poursuivent au niveau de l’UE, les législateurs de gauche radicale de La France Insoumise ont déclaré mardi qu’ils feraient pression pour créer une commission d’enquête parlementaire chargée d’enquêter sur le scandale Uber Files qui a frappé le président français Emmanuel Macron cet été.

Emmanuel Macron a été impliqué dans les dossiers Uber, une enquête mettant à nu les façons dont l’entreprise a enfreint la loi et fait secrètement pression sur les gouvernements internationaux. Il a également allégué que le président actuel était impliqué en tant que “partenaire” avec Uber pendant son mandat de ministre de l’Économie entre 2014 et 2016.

L’enquête va “enquêter sur les méthodes de lobbying d’Uber en France et mettre en lumière le rôle joué par Macron dans le développement d’Uber en France lorsqu’il était ministre de l’Economie” de 2014 à 2016, a précisé la députée La France Insoumise (LFI) Danielle Simonnet, l’une des porte-parole de la proposition. principaux défenseurs, a déclaré à EURACTIV.

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Elle a ajouté qu’une commission d’enquête aura pour objectif de renforcer les mesures de transparence entre les lobbies privés et les décideurs publics et d’ouvrir un débat sur “l’ubérisation de l’économie” et le statut “précaire” des travailleurs des plateformes.

« La question est largement débattue au niveau européen à travers la directive sur les travailleurs des plateformes, mais personne en France n’en parle », a déclaré à EURACTIV une source proche du dossier au Parlement français.

Dans le même temps, l’avenir des droits des travailleurs des plateformes est débattu au niveau de l’UE.

En décembre 2021, la Commission européenne a présenté sa proposition de directive sur les travailleurs de plateforme, qui accorde automatiquement à un travailleur de plateforme le statut de salarié s’il remplit deux des cinq critères énoncés dans la directive.

Cependant, la France avait activement fait pression sur la Commission européenne contre la proposition, avant même qu’elle ne soit rendue publique.

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Alors que les négociations se poursuivent au Parlement européen et au Conseil européen, Simonnet, aux côtés du député français LFI Sébastien Delogu et de la députée européenne Leila Chaibi, a annoncé le 31 août la création d’une “commission d’enquête populaire internationale” sur les dossiers Uber.

L’objectif de la commission est de préciser que “le problème du statut des travailleurs des plateformes est aussi européen que français”, a ajouté Simonnet. Le dénonciateur d’Uber Files, Mark MacGann, devrait également prendre la parole lors d’une audition au Parlement européen le 25 octobre. Cependant, les législateurs doivent encore approuver le comité en novembre pour qu’il soit mis en place.

Uber, qu’EURACTIV a contacté, n’a pas souhaité faire de commentaire à ce stade.

(Théo Bourgery-Gonse | EURACTIV.fr)

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