Nouvelles Du Monde

Les émissions d’ammoniac maintiennent l’attention – Farm Life

Les émissions d’ammoniac maintiennent l’attention – Farm Life

Le ministre de l’Environnement Zuhal Demir (N-VA) a répondu la semaine dernière en commission de l’agriculture du gouvernement flamand à une question de la députée Tinne Rombouts (CD&V). L’interpellant voulait plus d’explications de la part du ministre sur un article récent sur une étude (chinoise) en cours Communication Nature sur la contribution des sources liées à la combustion aux émissions d’ammoniac.

Plus

La revue scientifique renommée Communications Nature indique que les émissions provenant du fumier ont longtemps été considérées comme le principal contributeur aux émissions totales d’ammoniac. Il apparaît maintenant que la contribution de la combustion est beaucoup plus élevée que prévu. Cela concerne les émissions issues de la combustion du charbon, mais aussi les véhicules diesel à réduction sélective catalytique ou non catalytique des NOx au moyen d’ammoniac, les systèmes dits AdBlue.

Rombouts lit dans l’étude que la contribution de l’ammoniac provenant de la combustion est d’environ 44 %. L’Agence flamande pour l’environnement attribue 95% à l’agriculture, ce qui est une différence essentielle.

Méthodologies

Des enquêtes auprès de l’ILVO, du VLM, du VMM et du VITO ont appris au ministre Demir que le VMM estime largement les émissions d’ammoniac par source et par secteur, ventilées en émissions de combustion et de procédé, sur la base de méthodologies telles que décrites dans les directives européennes. Pour les polluants atmosphériques, y compris l’ammoniac, ceux-ci sont décrits dans le guide EMEP/EEA (inventaire des émissions de polluants atmosphériques). Ces méthodologies utilisent des données d’activité et des facteurs de calcul. La qualité et l’exhaustivité de l’inventaire des émissions sont vérifiées chaque année par une équipe internationale d’experts. “La contribution de l’agriculture en Flandre aux émissions totales d’ammoniac – explique Demir – est ainsi estimée à 95% en 2020.” Cette contribution est conforme à ce que d’autres pays européens déclarent dans le cadre de l’EMEP. Soit entre 80 et 99 % en 2020.

Lire aussi  Perte de poids-Régime-Santé » Amidon résistant, houmous et la symbolique d'une locomotive polie

Faire confiance

La ministre Demir dit qu’elle a plus confiance dans nos propres études et celles des autres pays européens que dans l’étude chinoise. Elle fait référence à la technique isotopique qui n’est utilisée dans l’étude chinoise de Nature Communications que dans le cadre de la recherche fondamentale sur les processus. Il diffère radicalement des estimations d’émissions utilisées par VMM et d’autres pays européens sur la base de données d’activité et de facteurs de calcul. Selon elle, les résultats ne peuvent donc pas être simplement comparés les uns aux autres.

Le ministre Demir dit qu’il ne peut faire aucune déclaration sur d’éventuelles émissions d’ammoniac provenant des processus de combustion selon la méthodologie de l’étude chinoise. Le VMM ne réalise pas actuellement de mesures de l’enrichissement naturel en isotopes stables de l’azote dans l’ammoniac ou l’ammonium atmosphérique. Par extension, aucune donnée de mesure de Flandre ou de Belgique n’est connue sur la signature isotopique de l’ammoniac atmosphérique.

Lire aussi  C'est la monétisation de notre vie, pas (seulement) l'obsession de la "vie privée" qui tue la photographie de rue

L’ILVO indique qu’eux non plus ne connaissent pas la méthode spécifique utilisée dans l’étude chinoise, en particulier l’attribution des émissions d’ammoniac à différentes sources sur la base du rapport isotopique de l’azote dans l’ammoniac.

Aucune garantie

Demir dit que le fait que l’article ait été publié dans Nature peut être considéré comme un label de qualité, mais que ce n’est pas une garantie. Elle se demande si la conclusion tirée pour l’Europe s’applique aussi spécifiquement à une région comme la Flandre avec beaucoup d’agriculture intensive. Le ministre note que les auteurs eux-mêmes identifient un certain nombre d’incertitudes dans l’étude. Les experts de l’ILVO et du VMM confirment ces incertitudes.

Zuhal Demir note qu’il y a remarquablement moins de données disponibles pour l’Europe dans cette étude. Un auteur de l’étude a répondu à ILVO que davantage d’observations sont en effet nécessaires pour garantir la validité des résultats. Par exemple, un certain nombre de sources spécifiques d’ammoniac provenant de sources de combustion, telles que la combustion du charbon et les incendies de forêt, ne sont pas ou peu présentes en Flandre.

Lire aussi  Le démontage du MacBook Air 15 pouces révèle une conception familière et un système audio amélioré à six haut-parleurs

Afin d’obtenir l’image scientifique la plus correcte possible des émissions provenant de sources agricoles, ILVO mène des recherches sur la surveillance des émissions d’ammoniac au niveau des étables, entre autres. En se concentrant sur cela, on obtient une image plus précise des émissions provenant de l’agriculture. Les agriculteurs peuvent également démontrer que leurs efforts pour limiter leurs émissions portent leurs fruits. ILVO se concentre également sur la validation des facteurs d’émission de divers systèmes d’habitation dans le cadre des tâches de référence.

Fons Jacobs

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Un F16 s’est écrasé à Halkidiki, le pilote est sain et sauf

F-16 ©Eurokinissi ” )+(“arrêter\”> “).length); //déboguer contenttts2=document.querySelector(“.entry-content.single-post-content”).innerHTML.substring( 0, document.querySelector(“.entry-content.single-post-content “).innerHTML.indexOf( “” )); contenttts2=contenttts2.substring(contenttts2.indexOf( “fa-stop\”> ” )+(“arrêter\”> “).length);

ADVERTISEMENT