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Les dernières données d’incidence du VIH aux États-Unis : des avancées encourageantes mais inégalitaires

Les dernières données d’incidence du VIH aux États-Unis : des avancées encourageantes mais inégalitaires

Les dernières données d’incidence du VIH aux États-Unis sont encourageantes, mais inégales. Bien que la baisse de 12% du nombre total de nouvelles infections par rapport à 2017 soit réjouissante, cette évolution positive ne concerne pas toutes les populations. En 2021, le nombre estimé d’infections VIH était de 32 100, en baisse de 12% par rapport à 2017. Cependant, cette baisse n’est pas uniforme selon le sexe, le mode de transmission et les groupes ethno-raciaux.

La baisse la plus significative (-34%) des infections se retrouve chez les jeunes hommes gays et bisexuels (13 à 24 ans, -45%), avec -36% chez les hommes hispaniques et latinos, et seulement une baisse de 27% chez les hommes afro-américains. Les Afro-américains représentent 40% de ces infections incidentes, les Hispaniques et Latinos 29% et les Blancs 21%. Les États-Unis comptent 1,2 million de personnes vivant avec le VIH en 2021.

En outre, bien que le pourcentage de personnes diagnostiquées parmi l’ensemble des personnes infectées ait augmenté de 87% en 2021 (soit un point de plus qu’en 2017), la connaissance de la séropositivité demeure insuffisante chez les jeunes de 13 à 24 ans, les Asiatiques, les Afro-américains, les Hispaniques et Latinos et dans le sud des États-Unis, qui représentent 52% du total de l’incidence de l’infection.

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Parmi les indicateurs clés qui peuvent expliquer cette baisse d’incidence, l’amélioration la plus notable est le recours à la Préparation Prophylaxie Pré-Exposition (PrEP). En 2021, 30% des 1,2 million de personnes éligibles à la PrEP l’ont reçue, mais son utilisation était plus faible chez les personnes noires ou d’origine africaine (11%), les femmes (12%) et les personnes âgées de 16 à 24 ans (20%).

En somme, bien que des progrès notables aient été réalisés en matière de prévention du VIH, les inégalités de genre, de race et de région restent fortes. Les chercheurs appellent donc à augmenter les financements des programmes de prévention du VIH, à améliorer les possibilités de réaliser des tests de dépistage et à diversifier les sites fournissant des services de prévention et de prise en charge du VIH.
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