Ce jeudi 12 septembre, dans différentes villes de Colombie, dont la capitale du pays, se déroule une grève des chauffeurs de taxi convoquée par la Confédération des taxis (Confetax).
La protestation cherche à exprimer le mécontentement du syndicat face à la gestion des plateformes numériques qui, selon les chauffeurs de taxi, nuisent au service de transports publics.
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Même si Hugo Ospina, leader des chauffeurs de taxi à Bogota, ont déclaré qu’ils ne participeraient pas à la grève en raison de la gestion positive de la mairie, certains secteurs du syndicat de la capitale participeront à la mobilisation.
Selon l’appel annoncé, il y aura trois points de rendez-vous dans la capitale :
- Place Impériale à Suba
- L’autoroute du Nord avec la 174e rue
- Le secteur connu sous le nom d’Usatama (dans le NQS avec la 19ème rue)
Vers onze heures du matin, le Secrétariat à la Mobilité a signalé l’apparition de premiers groupes de manifestants dans le nord de la ville. “Les manifestants avancent sur l’autoroute du Nord, à la hauteur de la 100ème rue, dans le sens nord-sud, causant des dégâts sur la route mixte”, a déclaré l’entité.
Bien que les autorités de la capitale du pays se préparent à gérer le trafic et à éviter les troubles à l’ordre public, il n’est pas exclu qu’il y ait une faible participation des chauffeurs à la grève des chauffeurs de taxi à Bogota, compte tenu du refus de plusieurs dirigeants syndicaux pour participer.
La Confédération des taxis a souligné la nécessité de réglementer équitablement les plateformes numériques, soulignant qu’elles fonctionnent actuellement dans des conditions inégales par rapport aux taxis traditionnels. L’intention de cette manifestation est de rendre visibles les revendications du syndicat.demandant aux autorités de prendre des mesures concrètes pour garantir une concurrence loyale dans le secteur des transports publics.
Enfin, la manifestation des chauffeurs de taxi à Bogotá sera étroitement surveillée par les autorités locales afin de minimiser l’impact sur la routine quotidienne des citoyens. Avec des concentrations en des points spécifiques et la participation de secteurs représentatifs du syndicat, un déploiement considérable de police et de mobilité devrait atténuer les éventuels inconvénients.
Parmi les villes qui se joindront à la grève figurent, entre autres, Bogotá, Medellín, Ibagué, Montería, Manizales et Valledupar.
Medellín sera l’un des épicentres de la protestation, avec des rassemblements prévus dans le Jumbo sur 65 et sur Carrera San Juan à partir de 7h00 Le parcours exact des manifestants dans cette ville n’a pas encore été défini, même s’il vise à éviter de croiser d’autres mobilisations dans les municipalités voisines comme Caldas, Sabaneta et Bello.
Le célèbre dirigeant syndical a fait référence à celui qui a appelé à la grève du jeudi 12 septembre 2024 dans différentes villes du pays.
En dialogue avec le journal Le tempsa assuré que « nous ne connaissons pas cet homme qui promeut cette grève à Bogotá ou à Medellín, nous ne savons pas qui il est et “Nous n’avons pas connaissance de cette grève et personne ne la soutiendra.”
Ospina a clairement indiqué dans l’interview que les organisations syndicales des chauffeurs de taxi ne soutiendraient pas ces manifestations. La raison en est que, selon le dirigeant, les autorités de la capitale ont respecté les accords conclus lors du dernier jour de manifestations dans la capitale.
Ce nouvel appel intervient environ une semaine après la récente grève des camionneurs, qui a causé de graves dégâts dans différentes zones du territoire national. Les conducteurs de ce type de véhicules ont protesté pendant plus de quatre jours contre l’augmentation de l’Acpm, le carburant qu’ils utilisent pour se déplacer.
On s’attend à ce que ce jeudi 12 septembre, la mobilité ne soit pas autant affectée, compte tenu de la participation supposément faible aux manifestations.